depistage coronavirus test Charleville-Mézières 1:26
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Jean-Luc Boujon, édité par Mathilde Durand , modifié à
La Région Auvergne-Rhône-Alpes lance sa campagne de dépistage massif ce mercredi, jusqu'au 23 décembre, avec l'objectif de tester les habitants avant les fêtes de fin d'année. 1.300 centres vont être déployés, deux millions de tests antigéniques sont commandés et les professionnels de santé sont mobilisés, jusque dans les petites communes rurales. 
REPORTAGE

Top départ de la plus grande campagne de dépistage en France. Ce mercredi 16 décembre et jusqu'au 23 décembre, la région Auvergne-Rhône-Alpes lance sa campagne de tests massifs à l'échelle de son territoire, un des plus touchés par la seconde vague de l'épidémie de Covid-19. Les habitants pourront se faire tester pendant une semaine, sur la base du volontariat, avec un objectif : éviter de contaminer ses proches pour les fêtes de fin d'année. Au total, ce sont plus de 1.300 centres temporaires qui vont être installés pour cette semaine. 

Lycées, entreprises, gares

On en trouvera dans 500 lycées publics et privés de la région, mais aussi dans 71 entreprises, comme Seb ou Valéo, 37 grandes surfaces ou bien 16 gares. L'idée est d'aller là où sont les habitants explique Laurent Wauquiez, le président de la Région. "La quasi-totalité des habitants aura la possibilité d'avoir, à moins de vingt minutes de chez eux, un centre de tests. On s'est dit que c'était la bonne échelle", analyse-t-il. 

Deux millions de tests antigéniques ont été commandés, ainsi que des tests PCR. Pour les réaliser, médecins, pharmaciens et infirmiers de toute la région seront mobilisés. "Je pense qu'on sera 3.000. On sera dans les lieux dédiés qui ont été déterminés par la Région et on sera dans nos propres villages", assure Lucien Barasa, le responsable des infirmiers.

Les communes rurales concernées 

Les tests seront ainsi possibles même dans les plus petites communes. A l'instar de Rémuzat, 365 habitants, dans la Drôme. "Le centre sera à côté de la place du marché. Nous avons fait appel aux bénévoles pour la partie administrative, aux sapeurs-pompiers aussi", explique le maire Olivier Salin. "Puis nous avons des professionnels de santé aussi, ce sont eux les testeurs : deux pharmaciens, le médecin de la commune et nous avons deux infirmiers, ainsi qu'un médecin retraité."  

Dans le Cantal, on a choisi une autre option : pas de centre fixe, mais quarante cars qui sillonneront durant une semaine ce département rural.