Stanislas Guerini était l'invité de la matinale d'Europe 1 2:27
  • Copié
Ariel Guez , modifié à
Invité lundi de la matinale d'Europe 1, Stanislas Guerini, délégué général de LREM et député de Paris, est revenu sur les conséquences de la crise du coronavirus en France. Il annonce qu'il souhaite un "plan d'aide pour les associations" qui durant le confinement "n'ont pas hésité à faire tenir notre société debout".
INTERVIEW

Comment aider ceux qui aident ? Après presque trois mois de crise sanitaire et d'épidémie de coronavirus, de nombreuses associations se sont révélées essentielles aux Français. Cet engagement ne doit pas rester vain, selon Stanislas Guerini. Invité lundi de la matinale d'Europe 1, le délégué général de LREM et député de Paris a annoncé qu'il souhaitait la création d'un plan d'aide pour les associations qui ont "fait tenir debout la société" pendant le confinement. 

"Les petites associations sont bien souvent en grande difficulté"

"Il y a un certain nombre d’acteurs qui, pendant la crise, ont été en première ligne et ils n’ont demandé aucune rétribution particulière", rappelle Stanislas Guerini. Or, le député de Paris le voit dans sa circonscription : "les petites associations sont bien souvent en grande difficulté". Pour subvenir à leurs besoins et répondre aux risques de fractures dans la société, Stanislas Guerini plaide donc pour la création d'un plan d'aide. 

Un "chèque déconfinement" pour quatre millions de personnes ?

Mais à quel prix ? "Il ne faudra lésiner sur aucun moyen pour faire en sorte que notre pays puisse tenir debout", prévient le délégué général de La République en marche. Alors que semble s'ouvrir un chapitre "social" du quinquennat Macron, Stanislas Guerini propose, toujours dans l'objectif de venir en aide à ceux qui ont été mis en difficulté par le confinement, la mise en place d'un "chèque déconfinement" individuel. 

Ce dispositif pourrait être distribué à près de quatre millions de personnes, propose le patron de LREM. "Il faut en discuter le montant", explique Stanislas Guerini, mais avance la base de 400 euros. Selon lui, si cette somme était donnée à un dixième de la population, "l'investissement" reviendrait "à trois milliards d'euros environ"