Cédric Villani s'est exprimé sur Europe 1 sur la transparence de la communication à propos de la contamination d'Emmanuel Macron. 1:31
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Jonathan Grelier , modifié à
Le président de la République Emmanuel Macron a été testé positif jeudi au Covid-19. Le chef de l'État avait partagé la veille un repas avec son Premier ministre et plusieurs responsables politiques, allant à l'encontre de la recommandation gouvernementale de six personnes à table. "Il y a plus de transparence et c’est bien", a réagi le député LREM Cédric Villani vendredi sur Europe 1.
INTERVIEW

Le président de la République Emmanuel Macron a été testé positif au Covid-19 jeudi. Rapidement, l'information selon laquelle le chef de l'État avait partagé un repas avec plus de six représentants politiques, mercredi - ce qui semble aller à l'encontre de la recommandation de six adultes à table faite par le gouvernement aux Français - a été connue. "Le président Mitterrand se faisait soigner en secret pour un cancer, c'était un autre temps, [désormais] il y a plus de transparence et c’est bien", a réagit Cédric Villani, député de l'Essonne et président de l’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, vendredi sur Europe 1.

"On a besoin d'être transparent sur ce qui concerne les décideurs"

Des détails ont également été donnés sur l'état de santé du président, qui souffrait jeudi d'une toux et de fièvre, ainsi que d'une importante fatigue. "On a besoin, d'autant plus en cette période de méfiance, d’être transparent sur ce qui concerne les décideurs et a fortiori le président de la République", commente Cédric Villani. "Sans savoir s’il y a eu de l’imprudence ou pas, ce que j’observe c’est que, très vite, le plan de table a été communiqué, les informations divulguées... C’est un signe des temps et c’est bien", poursuit-il. "Il y a dix ans, je ne pense pas qu’on aurait eu tant de détails."

Quant au repas qui s'est déroulé mercredi, le député préfère éviter de se prononcer sur les critiques dénonçant le manque d'exemplarité d'un tel événement. "L’interrogation, le doute, le débat, c’est normal, c’est la démocratie", élude-t-il.