«Le seul drapeau qui mérite sa place sur le fronton des mairies est le bleu-blanc-rouge», avance Martin Garagnon
Pour le vice-président Renaissance des Hauts-de-Seine, Martin Garagnon, le drapeau palestinien n'a pas sa place sur le fronton des mairies. D'ailleurs, il pointe au micro de "Christine Kelly et vous" que seul le drapeau tricolore peut légitimement y flotter. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
Ils sont 52. Selon le dernier recensement, 52 maires ont choisi de faire flotter le drapeau palestinien sur le fronton de leur mairie, malgré l'interdiction de Beauvau, le jour où Emmanuel Macron doit reconnaître officiellement l'État de Palestine. Des drapeaux qui provoquent la polémique, tout comme la décision du locataire de l'Élysée : un drapeau étranger peut-il flotter sur un bâtiment public, représentant la République française ?
"Je suis opposé à ce qu'un drapeau [étranger], quel qu'il soit d'ailleurs, flotte sur le fronton des mairies", tranche sans détour Martin Garagnon, vice-président Renaissance des Hauts-de-Seine. "Je considère que le seul drapeau qui mérite sa place sur le fronton des mairies, c'est le drapeau auquel les Français ont souscrit. Donc le drapeau bleu-blanc-rouge."
Un drapeau unique sur les mairies qui "n'empêche pas de pouvoir avoir des soutiens vis-à-vis de l'Ukraine ou de la Palestine", poursuit-il. Et si certains édiles le font de "bonne foi", Martin Garagnon avance également que certains maires "le font pour des visées purement électoralistes".