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86 mairies hissent le drapeau palestinien malgré l’interdiction du ministère de l’Intérieur

Jean-Baptiste Marty - Mis à jour le . 1 min

À Rennes, Lille, Nantes ou encore Saint-Denis, plusieurs mairies ont choisi de hisser le drapeau palestinien pour marquer la "future" reconnaissance officielle de la Palestine par la France qui devrait être prononcée, ce lundi soir, par Emmanuel Macron. Une initiative pourtant interdite par l’État.

La France a officiellement reconnu l’État de Palestine, ce lundi soir, après une prise de parole d'Emmanuel Macron devant l'Assemblée générale des Nations unies, certaines municipalités ont décidé d’aller plus loin. Ce lundi, 86 mairies françaises ont hissé le drapeau palestinien sur leur fronton, malgré l’interdiction du ministère de l’Intérieur.

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De Rennes à Lille, en passant par Nantes ou Saint-Denis, ces initiatives viennent essentiellement de municipalités dirigées par des élus de gauche, socialistes ou communistes. Pour elles, il s’agit de manifester un geste symbolique de solidarité. Mais pour l’État, la démarche contrevient au principe de neutralité des services publics.

Certains élus persistent

Ce vendredi 19 septembre, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, avait rappelé que des poursuites judiciaires pouvaient être engagées contre les élus qui persisteraient. C’est déjà le cas à Malakoff, dans les Hauts-de-Seine, où le préfet a saisi le tribunal administratif de Cergy pour obtenir le retrait du drapeau.

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La ville a été condamnée ce lundi matin à verser une astreinte journalière de 150 euros jusqu'au retrait du drapeau palestinien de son fronton. La mairie a toutefois annoncé que l'étendard serait retiré "demain" (ce mardi) et l'édile communiste, Jacqueline Belhomme, entend contester la condamnation devant le Conseil d'État. Le bras de fer se poursuit donc entre certaines municipalités et les représentants de l’État.