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Crise politique : une nomination de Jean-Louis Borloo à Matignon pourrait-elle réconcilier les Républicains ?

Alexandre Chauveau . 1 min

Depuis la démission de Sébastien Lecornu, qui a plongé la France dans une nouvelle crise politique profonde, les Républicains semblent divisés. Entre la direction du parti et le groupe de l'Assemblée nationale, les avis divergent. Mais une possible nomination de Jean-Louis Borloo à Matignon pourrait réconcilier les deux parties.

Est-ce que Jean-Louis Borloo correspond aux attentes des Républicains ? Bruno Retailleau ne l’exclut pas. Le président du parti fermait en revanche la porte à un Premier ministre de gauche ou issu de la Macronie. Une décision pas forcément partagée par les députés LR. Conclusion, le profil du prochain locataire de Matignon pourrait à nouveau diviser les Républicains

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Une préférence pour Jean-Louis Borloo

Car entre la direction du parti et le groupe de l’Assemblée, les avis divergent. Bruno Retailleau exige ainsi un Premier ministre de cohabitation et refuse de rester coûte que coûte place Beauvau. Mais la cinquantaine de députés LR ont conscience que sans la droite, Emmanuel Macron n’aurait le choix qu’entre un Premier ministre de gauche ou une dissolution. 

Deux scénarios qu’ils rejettent par-dessus tout et qui les poussent donc à vouloir rester au sein du socle commun. La nomination de Jean-Louis Borloo pourrait réconcilier les deux parties, les deux étant plutôt favorables à une participation au gouvernement si l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy était nommé. En revanche, une reconduction de Sébastien Lecornu pourrait faire éclater au grand jour les divergences au sein du parti. 

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L’autre sujet de désaccord, c’est la suspension de la réforme des retraites. Là encore, Bruno Retailleau et l’état-major du parti sont farouchement contre. Mais les députés ne sont pas tous fermés à l’idée. D’une part parce qu’un tiers d’entre eux s’étaient opposés à la réforme en 2023, mais aussi parce que certains sont prêts à faire des concessions si cela permettrait d’éviter une dissolution. La décision d’Emmanuel Macron pourrait donc à nouveau fragmenter la droite.