Mercosur : le patron des Républicains Bruno Retailleau appelle Emmanuel Macron à sortir de son «ambiguïté» sur le traité
À quelques jours du vote par les États membres du traité de libre-échange entre l'UE et le Mercosur, le président des Républicains Bruno Retailleau appelle Emmanuel Macron a sortir de son ambiguïté sur le sujet. Objectif pour le sénateur : travailler l'unité de son parti après plusieurs semaines de divisions sur fond de budget 2026.
À l’aube d’une semaine cruciale pour la signature du traité entre l’Europe et les pays du Mercosur, Les Républicains s’opposent à l’accord. Bruno Retailleau demande notamment à Emmanuel Macron de sortir de l’ambiguïté et d’exprimer une position claire sur le sujet, estimant que son avis a trop souvent varié.
"Le traité Mercosur est injuste et dépassé"
Une manière pour le sénateur vendéen de retravailler l'unité de son parti, mis à mal ces dernières semaines. Devant les journalistes : un sénateur, un député et deux eurodéputés LR. L'image est assez rare ces derniers temps pour la souligner.
L’objet du consensus : l’opposition au traité entre l’Europe et le Mercosur, une constante pour LR dont se félicite Bruno Retailleau, le président du parti. "Depuis longtemps, on a fait le choix et on n’a pas varié. On est favorable au libre-échange, mais le traité Mercosur est injuste et dépassé", insiste le président des Républicains.
Préparatifs de 2027
Surtout, l’unité affichée est certes fragile, mais elle permet à Bruno Retailleau de tourner la page des divisions sur le budget entre députés et sénateurs LR. Tous se retrouvent également sur la critique d’Emmanuel Macron, accusé d’avoir accompagné les politiques européennes ayant miné l’industrie française.
"Une nation qui ne tient pas ses comptes s’affaiblit et ne tient pas son rang. Vous en avez la démonstration avec l’affaiblissement de la voix de la France dans le monde mais aussi en Europe", interpelle Bruno Retailleau.
L'ancien locataire de la place Beauvau est en pleine construction du programme présidentiel des Républicains, signe que l’idée d’une candidature murit dans son esprit, même si le vendéen devra au préalable préserver ce semblant d’unité et régler la question du choix du candidat pour 2027.