Confinement : Emmanuel Macron dit vouloir mettre fin à "l'incertitude"

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Deux jours avant son allocution télévisée mardi à 20 heures, Emmanuel Macron a confié au "Journal du Dimanche" (JDD) quelques-unes de ses réflexions sur la crise sanitaire du coronavirus. © AFP
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Ugo Pascolo , modifié à
Deux jours avant une prise de parole très attendue, au cours de laquelle il devrait annoncer les étapes d'un déconfinement progressif, Emmanuel Macron s'est confié au "JDD" sur sa vision de la crise du coronavirus. Selon le chef de l'État, il faut "de la cohérence, de la clarté, un cap". 

"Il n'y a pas de fatalité." Deux jours avant son allocution télévisée mardi à 20 heures, Emmanuel Macron a confié au Journal du Dimanche (JDD) quelque unes de ses réflexions sur la crise sanitaire du coronavirus. Le président dit vouloir mettre fin à "l'incertitude" sur la crise sanitaire en apportant "de la clarté" et "un cap". 

L'exécutif n'envisage pas pour autant à ce stade la fin du confinement, selon le JDD qui cite dans le même article le ministre de la Santé Olivier Véran : "Aujourd’hui, le niveau de circulation du virus dans le pays est le même qu’au moment du couvre feu. Il n’est pas question de déconfiner".

"De la cohérence, de la clarté, un cap"

Pour sortir de la crise, Emmanuel Macron avance qu'il "faut de la cohérence, de la clarté, un cap. Savoir ensemble où nous allons et comment y aller. C'est difficile, car la pandémie est par essence imprévisible et mondiale." Mais le président voit dans la "confiance" une planche de salut, "qui elle-même est la clé du succès."

Semblant défendre son action et celle du gouvernement dirigé par Jean Castex, le chef de l'État est également revenu sur les différentes polémiques qui ont accompagné l'action du couple exécutif pendant la crise sanitaire. "Pourquoi inventer des polémiques inutiles ?", demande Emmanuel Macron. "Nous consultons, nous concertons, nous analysons, nous décidons. Certains préfèrent entretenir des débats abscons qui n’intéressent qu’eux plutôt que faire des propositions concrètes. Je préfère avancer."

"Il n'y a pas de fatalité"

Enfin, sa dernière pensée va vers l'avenir de la France. À l'heure où la deuxième vague du coronavirus amorce son reflux, le président veut voir le verre à moitié plein. "Il n'y a pas de fatalité. Les crises peuvent être, à la fin, des accélérateurs de progrès. Nous devons être au rendez-vous de l’Histoire. Et la France a tous les atouts pour l’être."