Christian Estrosi va rendre obligatoire le port du masque à Nice "à partir de la date du déconfinement". 8:26
  • Copié
Ugo Pascolo , modifié à
Alors qu'il s'apprête à livrer des masques à tous les habitants de sa ville cette semaine, Christian Estrosi avertit, au micro du Grand journal du soir d'Europe 1 ce samedi, que cela ne devra pas être un prétexte pour enfreindre les règles du confinement. 
INTERVIEW

Après la distribution, l'obligation. Alors que la question du port du masque pendant le déconfinement agite la France depuis plusieurs semaines, le maire Christian Estrosi avait indiqué il y a quelques jours sur l'antenne d'Europe 1 que Nice allait mettre en place une distribution de "masques en tissu" pour tous ses habitants. Une protection que tous les Niçois de plus de trois ans devront obligatoirement porter dès le déconfinement, sous peine de contravention. Mais attention, l'édile prévient : "Je ne veux pas que disposer d'un masque soit une incitation à tout se permettre."

Une obligation du port du masque "à partir de la date du déconfinement"

"S'ils veulent les utiliser dès qu'ils les ont, ils le peuvent. Mais je ne prévois de prendre mon arrêté d'interdiction de sortie sans masque qu'à partir de la date du déconfinement en précisant à chaque destinataire que toutes les mesures liées au confinement doivent être absolument respectées", indique l'édile invité du "Grand journal du soir" d'Europe 1 samedi. 

Une protection homologuée

"Nous allons avoir près de trois tonnes de matériel, je m'en suis soucié depuis trois quatre semaines pour que toute ma population puisse être protégée dès le début du déconfinement", indique-t-il. Ces masques "homologués, avec un agrément des hautes autorités de santé", seront distribués à tous les Niçois dès "vendredi prochain" et pendant "une dizaine de jours". Ils sont "lavables, et réutilisables pendant un mois", précisait déjà à ce sujet Christian Estrosi en début de semaine sur notre antenne. Ce sont ainsi entre "350.000 et 400.000 masques" que la ville va pouvoir distribuée à ses habitants. Une capacité bien supérieure à ce qui est nécessaire, puisque l'édile estime le besoin de ses administrés à "200.000" masques.