Après une semaine agitée, Les Républicains se rassemblent à Port-Marly ce week-end
Bruno Retailleau, nommé à la tête du parti LR en mai dernier, donne rendez-vous aux militant le 6 et le 7 septembre à Port-Marly, dans les Yvelines. Alors que le parti semble fragilisé par des tensions internes autour du vote de confiance, attendu lundi 8 septembre, le ministre devra afficher une image d’unité.
Les Républicains organisent leur grand week-end de rentrée. Au programme de ce congrès : tables rondes, échanges et discours du président du parti Bruno Retailleau, lors du grand meeting de clôture ce dimanche à 15 heures.
Cette rentrée vient à point pour les Républicains, après une semaine de tensions internes autour de la question du vote de confiance. Dans ce contexte politique troublé, la droite veut célébrer la renaissance des Républicains.
La droite fait sa rentrée
3.500 personnes sont attendues sur l’ensemble du week-end, venues d’un peu partout en France. Tous les ténors du parti seront rassemblés. La droite prépare sa démonstration de force à Port-Marly pour son premier grand évènement depuis l’élection de Bruno Retailleau le 18 mai dernier.
Loin des récents désaccords sur le vote de confiance, le parti veut accorder ses violons et montrer qu’il peut réunir plusieurs nuances politiques. Parmi les invités sont notamment attendus le maire de Béziers, Robert Ménard, ou encore la députée Maud Bregeon.
Et l’objectif est clair : ouvrir une nouvelle page, celle de Bruno Retailleau à la tête du parti, pour défendre "la France des honnêtes gens" et aborder les grands thèmes que défendra la droite dans l’optique de 2027. Toujours est-il que le contexte politique devrait s’inviter dans le discours de clôture du ministre de l’Intérieur.
Selon nos informations, une réponse à Laurent Wauquiez sur la question épineuse de la censure est notamment prévue. Un discours dans lequel Bruno Retailleau devra par ailleurs afficher l’unité de la droite et se poser en unique leader du mouvement. "Ça va être glacial entre les ténors du parti", anticipe un conseiller. Toutefois, il nuance : "Mais les militants sont venus de partout en France pour voir leur nouveau président, alors pas de risque que les querelles internes gâchent la fête".