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Vote de confiance : «La France n’est pas condamnée au chaos», assure Bruno Retailleau qui accordera sa confiance à François Bayrou le 8 septembre prochain

Mayalène Trémolet . 1 min

Dans les colonnes du "Figaro Magazine", le ministre de l'Intérieur dit vouloir incarner la droite responsable en adhérant au vote de confiance soumis par François Bayrou. Pas forcément de gaieté de cœur puisque si Bruno Retailleau reconnaît le constat posé sur la problématique budgétaire, il n'adhère pas pleinement aux propositions du Premier ministre.

Lui aussi le dit haut et fort : "La France n'est pas condamnée au chaos". À travers ces mots partagés à nos confrères du Figaro Magazine, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau entend faire surgir une voix moins pessimiste au sein de la majorité. En soutien à son Premier ministre, il assure qu'il adhérera au vote de confiance du 8 septembre prochain.

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Mais le président des Républicains n'a pas l'intention d'être hypocrite et assume de ne pas pleinement être convaincu par les propositions de François Bayrou pour trouver les 43 milliards d'économies qu'il vise.

"Le pays avant tout"

Les LR cherchent ainsi leur équilibre pour conserver l'attitude d'un parti responsable tout en incarnant l'alternance. Bruno Retailleau revendique une droite utile, mais pas docile. Autrement dit, une droite prête à gouverner.

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Alors le ministre de l'Intérieur dévoile son mot d'ordre : "le pays avant tout". Et s'il ne souhaite pas une démission anticipée d'Emmanuel Macron, il n'hésite pas à critiquer des idées majeures du programme de François Bayrou, notamment la suppression des deux jours fériés proposée dans le projet de loi de budget.

Le locataire de la place Beauvau a avancé ses propres suggestions, comme la mesure "zéro cotisation" par exemple, pour augmenter le temps de travail annuel et supprimer les cotisations au-delà de ce seuil.

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Objectif 2027 ?

Persuadé que l'impôt n'est pas la solution, il en profite pour dévoiler les grandes lignes du programme de la droite pour 2027. En l'occurrence, "assumer ses convictions, pratiquer une politique de bon sens et restaurer les institutions". Autant de projets qu'il pourrait porter lui-même.

En effet, Bruno Retailleau soutient qu'il a, depuis la place Beauvau, préparé les "ruptures de demain" par son discours de fermeté et n'exclut pas d'incarner le visage de la droite en 2027. "Si je dois prendre mes responsabilités, je les prendrai", a-t-il affirmé.