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Jacques Serais / Crédit photo : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
Emmanuel Macron participait ce mercredi au traditionnel Conseil des ministres, suivi d'un séminaire gouvernemental destiné à établir la feuille de route parlementaire de la majorité. Il devait être question des échanges lors des rencontres de Saint-Denis, mais le président tarde à en faire la synthèse.

Un mercredi presque comme les autres pour l'exécutif. Comme le veut la tradition, le président Emmanuel Macron a participé, dans la matinée, au Conseil des ministres. Un rendez-vous hebdomadaire, suivi ce mercredi d'un séminaire gouvernemental pour établir la feuille de route parlementaire de la majorité. 

Le contenu des échanges entre le chef de l'État et les chefs de partis lors des fameuses "rencontres de Saint-Denis" devait être au menu des discussions lors de ce séminaire. Seulement, le compte-rendu, promis dans un délai rapide par le président, se fait toujours attendre. Les oppositions comme les ministres resteront donc dans le flou tant qu'Emmanuel Macron n'aura pas achevé sa synthèse. 

"Cette lettre sera envoyée dans un futur proche"

Le chef de l'État a travaillé seul dessus, ce week-end, glisse un conseiller. "Cette lettre sera envoyée dans un futur proche", a tenté de rassurer un autre, avant qu'Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, n'évoque un courrier transmis "dans les prochaines heures". Il faut dire qu'Emmanuel Macron ne peut compter que sur lui-même, car aucun membre de son entourage n'a pu assister à ces rencontres de Saint-Denis. 

Par conséquent, ce mercredi matin, les membres du gouvernement ont planché sur les grands axes fixés par la Première ministre Élisabeth Borne en avril dernier, à savoir le travail, la réindustrialisation, la transition écologique, les services publics, la justice et l'ordre républicain. 

Des militants de Dernière Rénovation déversent de la peinture orange

À noter que la traditionnelle photo de famille post-nomination gouvernementale aurait dû être prise lors de ce rendez-vous, mais la séance a été annulée en raison de l'absence de la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, testée positive au coronavirus. Enfin, pendant que les ministres étaient au palais, des militants du collectif Dernière Rénovation ont déversé de la peinture orange sur le bitume, place Beauvau, à une centaine de mètres de l'Élysée, pour dénoncer "l'inaction climatique du gouvernement".