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Après la sortie de Bruno Retailleau, le gouvernement tente de calmer le jeu

Arthur de Laborde - Mis à jour le . 1 min
Stéphanie De Muru.

Europe 1 13h

Stéphanie de Muru

Après avoir décrété la fin du macronisme dans les colonnes de "Valeurs actuelles", Bruno Retailleau s'est attiré les foudres de plusieurs ministres et de nombreux fidèles du parti d'Emmanuel Macron. C'est dans ce climat tendu que le Conseil des ministres a pris place ce mercredi matin.

Dans un entretien à Valeurs actuelles, publié ce mardi 22 juillet, Bruno Retailleau a expliqué que sa présence dans la coalition gouvernementale "n’est pas une adhésion au macronisme", mais qu'elle marque plutôt sa volonté d'empêcher "la gauche mélenchonisée" d'accéder "au pouvoir".

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Après ce pavé dans la mare, un Conseil des ministres s'est tenu ce mercredi matin autour d'Emmanuel Macron à l'Elysée avec l'objectif d'éteindre l'incendie. 

«Ce n'est pas de la condescendance»

Sophie Primas avait elle-même déclenché une tempête il y a deux mois en prédisant la fin prochaine du macronisme. Et la porte-parole du gouvernement monte au créneau, cette fois pour défendre le chef de file de son parti. Elle l'assure, malgré les appels de certains macronistes, il est hors de question que Bruno Retailleau quitte ses fonctions de ministre de l'Intérieur. 

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"Il a toujours été clair que nous cheminons ensemble dans l'intérêt général du pays en trouvant les voies communes et en gardant notre identité politique. C'est ce qui a été réaffirmé par Bruno Retailleau dans l'interview. Donc il n'y a pas de raison de modifier les équilibres dans lesquels nous sommes depuis la fin du mois de décembre". 

Un proche du locataire de Beauvau explique lui que ses déclarations visent surtout à montrer aux Français qu'il ne faut pas confondre participation au gouvernement et dilution dans le bloc central. "Ce n'est pas de la condescendance vis-à-vis du président de la république ou de son camp", insiste-t-il, avant de conclure : "Bruno Retailleau veut simplement affirmer une identité politique totalement différente de celle d'Emmanuel Macron". Les deux hommes doivent se rencontrer ce jeudi à l'Élysée.