Dimanche, "Zone Interdite" montre le quotidien des urgences face au coronavirus

"On les applaudit tous les soirs, mais la meilleure façon de leur rendre hommage, c'est de réaliser leur travail au quotidien", martèle Ophélie Meunier, présentatrice de Zone Interdite. Dimanche à 21 heures sur M6, un numéro spécial de l'émission rend hommage aux soignants, "en première ligne" face à l'épidémie de coronavirus qui touche le monde entier et face à laquelle la France a pris des mesures exceptionnelles. 

"Depuis plusieurs semaines, nos caméras ont eu des autorisations exceptionnelles et sont avec les soignants, les chefs de service des urgences, toutes ces personnes qui prennent soin de nous dans différents établissements", explique Ophélie Meunier dans Culture Médias, sur Europe 1. Les équipes de l'émission ont ainsi filmé l'arrivée du tout premier patient atteint par le Covid-19 à l'hôpital Bichat, à Paris, ou encore le déploiement de l'hôpital de campagne militaire de Mulhouse, dans une région submergée par l'épidémie. 

"Ça me bouleverse littéralement"

"Il faut le voir pour le croire", souffle Ophélie Meunier, "extrêmement touchée" par ces reportages. "Moi, je dis que ce sont des héros. Ils n'aiment pas trop entendre ce mot mais c'est vrai, on ne serait rien sans eux en ce moment", estime-t-elle. "Je pense à une des soignantes dans le documentaire, qui s'appelle Caroline, qui m'a vraiment bouleversée. Elle est mère de cinq enfants et elle fait des gardes de 24 heures auprès des patients, pour les masser, les intuber, prendre soin d'eux, les sauver. Ça me bouleverse littéralement."

Et, certes à une échelle de risque toute autre, la présentatrice tient à souligner que les équipes de l'émission n'ont pas hésité avant d'accepter d'aller tourner dans les services d'urgence malgré la crise sanitaire. "C'était magnifique, de voir dans la rédaction le dévouement de chacun, les gens se dire : 'Mais non, on doit informer les gens, les gens ont besoin de savoir, de comprendre ce qui se passe.'", raconte Ophélie Meunier. "La consommation de la télévision est énorme en ce moment, ça veut dire qu'ils nous font confiance, qu'ils comptent sur nous. Donc je crois que ça donne encore plus de force à notre métier."