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Pourquoi Macron veut-il reconnaître la Palestine ? «Son secret c’est le narcissisme, il a besoin d’être au centre de la photo», assure Pierre Lellouche

Ugo Pascolo . 1 min

Pierre Lellouche avance que la décision d'Emmanuel Macron de reconnaître la Palestine est mue par son narcissisme. Dans "Eliot Deval et vous", l'ex-secrétaire d'Etat assure que le président a besoin "d'être au centre de la photo". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Une reconnaissance de la Palestine comme une preuve personnelle d'un reste de pouvoir ? Contre la volonté populaire (selon plusieurs sondages), et alors que la question des otages du 7-Octobre n'est pas réglée, Emmanuel Macron doit annoncer la reconnaissance officielle par la France d'un Etat palestinien lors d'un discours à l'ONU, le 22 septembre. 

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"Il n'a plus de pouvoir"

Une décision qui suscite beaucoup de critiques, notamment sur le timing, mais aussi parce que cette reconnaissance n'est pas adossée à des conditions. Pourtant, le président semble camper sur ses positions.... Comment l'expliquer ? L'ex-secrétaire d'Etat Pierre Lellouche a une explication.

"Le secret de Macron c'est le narcissisme, il a besoin d'être au centre de la photo. Il n'a plus de pouvoir, c'est un homme qui a perdu trois élections de suite : des premières législatives après sa réélection, les élections européennes, et des secondes législatives", rappelle-t-il au micro d'Eliot Deval et vous.

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"Il a pris à bras-le-corps deux dossiers, l'Ukraine et la Palestine"

"Le pouvoir est passé à Matignon. Donc qu'est-ce qui lui reste ? Il lui reste le fameux domaine réservé. Et qu'es-ce qu'il fait ? Il a pris à bras-le-corps deux dossiers, l'Ukraine et la Palestine."

Et Pierre Lellouche de faire remarquer qu'Emmanuel Macron dit "aujourd'hui l'inverse de ce qu'il a dit au début". "Au début de [la guerre en ] Ukraine, il fallait respecter les intérêts de sécurité de la Russie. Aujourd'hui la Russie c'est un ogre, une menace existentielle. Idem pour la Palestine. Quand il y a eu le 7 octobre, il est allé à Tel Aviv, il a pris Netanyahou dans ses bras et il a dit vouloir refaire une coalition internationale contre le Hamas sur le modèle de celle contre Daech. Même Netanyahou n'y avait pas pensé."