Le gouvernement italien va mettre en place de nouvelles mesures sanitaires pour la période des fêtes. 1:20
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Blandine Hugonnet, édité par Laetitia Drevet
Contrairement à la France, l'Italie a décidé de resserrer la vis à l'approche des fêtes de fin d'années. De nouvelles restrictions sanitaires devraient être annoncées jeudi, affirme "la Republicca", qui explique notamment que les déplacements entre les régions devraient être interdits le 24 décembre.

Rome serre la vis. A rebours de la France, qui prévoit des mesures sanitaires un peu moins strictes pendant les fêtes, l'Italie mettra en place jeudi de nouvelles restrictions pour enrayer la pandémie de Covid-19. "La ligne dure est maintenue", écrit mercredi le quotidien La Repubblica. Le journal détaille : le soir du 24 décembre, bars et restaurants resteront fermés, les déplacements seront interdits entre les régions et le couvre-feu national sera maintenu. Les traditionnelles messes de minuit devront à ce titre commencer à 20 heures précises. Quant aux repas de famille de Noël et du Nouvel an, ils devront avoir lieu en nombre limité.

Noël, Nouvel an : des repas de famille limités à 6 convives

Pierpaolo Sileri, vice-ministre de la Santé, avait précisé lundi que le nombre de personnes autorisées à se réunir autour d'une table serait probablement limité à six. "Et je ne veux pas dire par là six personnes différentes à chaque repas", a-t-il précisé à ceux qui chercheraient des failles dans les recommandations du gouvernement. Pour expliquer ce tour de vis, les experts sanitaires expliquent que les retrouvailles familiales pourraient déclencher une troisième vague.

Le gouvernement veut donc "tout verrouiller" pour les vacances, affirme le Messaggero, autre grand titre de presse. Il pourrait par ailleurs imposer une quarantaine à ceux qui reviendraient de l'étranger après les fêtes. Ces mesures rigides sont difficiles à avaler pour la population, signale de son côté Il Fatto. Les régions élèvent déjà la voix pour obtenir plus d’ouverture. Pas question, répond l'institut supérieur de santé dans les pages du journal. Pour lui, un Noël sans rassemblement est bien le seul moyen d’éviter une troisième vague.