Les autorités grecques n'autorisent pas encore les touristes français à venir se reposer sur leurs côtes. 1:02
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Joanna Chabas, édité par Séverine Mermilliod , modifié à
Pour tous ceux qui commençaient à penser voyages et vacances, mauvaise nouvelle : le 15 juin, si les touristes de 29 pays dont la Chine seront de nouveau autorisés à atterrir en Grèce, ... pas les Français ! Les aéroports grecs devraient leur rester fermés en raison du risque de coronavirus, au moins dans un premier temps.

Les Français ne pourront toujours pas voler jusqu’en Grèce. Alors que tous les pays européens se lancent dans une course effrénée pour relancer leur économie et rouvrir leurs frontières, la Grèce vient d’annoncer l’ouverture de ses aéroports à partir du 15 juin. Mais seulement pour les touristes de 29 pays. Dans cette liste : l’Allemagne, les pays baltes ou même la Chine, ...mais pas la France ! Notamment à cause de son lourd bilan face au nouveau coronavirus.

Réservations reportées

Plus d’un million et demi de touristes français ont beau visiter chaque année la Grèce, pour l’instant, pas question pour Athènes de les laisser atterrir. La France se retrouve comme l’Espagne, le Royaume-Uni ou encore l’Italie, privés d’îles grecques car ces pays européens sont les plus touchés par la pandémie.

Mais dans son agence de voyage spécialisée, Virginie Masson-Kontorouda veut se persuader que la Grèce, ultra dépendante du tourisme, ne pourra pas se passer des Français. "C’est une décision qui est temporaire. La Grèce va changer son point de vue. Toutes nos réservations ont été reportées : les gens qui partent vers la Grèce veulent repartir vers la Grèce, car c’est une destination qu’ils apprécient. On a essayé de rassurer les gens en leur disant ‘vous pourrez repartir à un moment donné’, donc on espère tous que ça pourra se faire."

Révision des autorisations dans un mois ?

Le tourisme en Grèce représente un cinquième de la richesse du pays, en grande partie apporté par la France. D’ici un mois, le ministère grec du Tourisme pourrait élargir cette liste de pays autorisés, un espoir auquel s’accroche cette voyagiste pour son agence, mais aussi pour sa fille, une franco-grecque qui attend de pouvoir enfin revoir sa famille sur place.