Au Nicaragua, de nombreux protestants réclament le départ du président Daniel Ortega, qui a décidé de durcir la répression à l'encontre de son peuple.
Du lundi 2 au vendredi 6 juillet, Gwendoline Debono remplace Sophie Larmoyer à la présentation du Journal du monde.
On part tout de suite au Nicaragua, où la population réclame le départ du président Ortega. Ce week-end, des milliers de manifestants ont défilé, deux ont été tués. Il s'agit d'une vague de protestation d'une ampleur inédite avec la répression comme réponse, 212 personnes tuées en deux mois. Quel a été le déclencheur de ce mouvement ?
C'est une réponse à une réforme de la sécurité sociale qui a agrégé la colère d'une grande partie du pays. En avril dernier, le président Daniel Ortega décide d'augmenter les cotisations sociales pour les employés et les salariés et à cela par ailleurs il ajoute une baisse des retraites de 5%. Il faut rappeler que le Nicaragua est le pays le plus pauvre d'Amérique centrale. Résultat, les retraités, rejoints par les étudiants, se mobilisent et la répression commence immédiatement. Au début, des manifestants sont frappés à coup de barre de fer, le signal des chaînes de télévision critiques vis-à-vis du pouvoir est coupé, alors le pouvoir recule, il annule la réforme et pourtant le mouvement de protestation, lui, s'amplifie .
Pourquoi les manifestants continuent-ils à descendre dans la rue puisqu'ils ont eu gain de cause sur cette réforme de la sécurité sociale ?
Cette réforme a permis à une fatigue plus générale de s'exprimer, comme souvent lors de mouvements sociaux, il y a un petit événement, il y a une goutte d'eau. Mais au Nicaragua aujourd'hui la revendication principale, c'est le départ du président Ortega qui est un ancien révolutionnaire de 72 ans au pouvoir depuis 2007. C'est quelqu'un qui gouverne en famille : ses fils gèrent les plus gros chantiers de travaux publics et sa femme, très crainte, est vice-présidente. Les Nicaraguayens n'en peuvent plus de ce népotisme, de la corruption et surtout plusieurs enfants et adolescents ont été assassinés par des miliciens proches du pouvoir dans les manifestations. Voilà ce que dit un célèbre écrivain nicaraguayen : "La violence d'Ortega révèle sa faiblesse, il a perdu ses symboles, la rue et beaucoup de soutiens."
Dans cette crise, l'Église joue les médiateurs.
Il y a ces images d'évêques en soutane qui dans les manifestations s'adressent à la foule aussi bien qu'à la police. L'Église, à un niveau plus politique, a réussi à faire s'asseoir autour d'une même table les représentants du pouvoir et de la société civile. Elle demande au président Ortega d'organiser des élections anticipées et pour l'instant il refuse.
Au Royaume-Uni, l'émission Love Island, qui attire 4 millions de téléspectateurs, a déclenché une nouvelle polémique.
Oui, un moment de téléréalité cruel : dans un épisode diffusé dimanche soir, une candidate est forcée de regarder une scène où elle portée à croire que son amoureux va la tromper avec une rivale. Elle fond en larmes, inconsolable. L'indignation a été telle que l'équivalent britannique du CSA a reçu 650 plaintes en moins de 24 heures. Pour les fans, la production a usé de la manipulation pour faire souffrir la candidate gratuitement.
Quel est le principe de l'émission, où 11 célibataires sont réunis dans une villa en Espagne ?
Les célibataires sont incités à trouver un partenaire et c'est le couple jugé parfait par les téléspectateurs qui gagne 55.000 euros et quelques années de notoriété. Avant d'en arriver là, ils doivent passer par des trahisons et des humiliations. Les professionnels de santé estiment par ailleurs que l'importance accordée au physique rajoute à la pression constante du corps parfait que subissent les jeunes. Les rejets amoureux reçus en public sont aussi une bombe à retardement psychologique. Malheureusement, une tragédie récente semble leur donner raison : le 20 juin dernier, une ex-candidate âgée de 32 ans a été retrouvée morte et la piste du suicide est privilégiée. Depuis sa sortie de l'émission, elle souffrait de dépression et avait déclaré au sujet de Love Island : "Cette expérience m'a foutu en l'air."
En bref, un mot sur les accusations surprenantes d'un général iranien envers Israël.
Le général de brigade Gholam Reza Jalali accuse l'État hébreu de trafiquer les nuages pour empêcher la pluie de tomber en Iran. Le pays fait face à une grave sécheresse et l'officier affirme que "l'ingérence étrangère y est pour quelques chose". L'agence de météorologie iranienne a démenti ses affirmations.