Le Premier ministre éthiopien, au pouvoir depuis avril, est en train de desserrer l'étau d'un régime autoritaire. Il a mis en place des réformes auxquelles personne ne s'attendait qui font souffler un vent d'optimisme sur le pays.
- L'Ethiopie, deuxième pays le plus peuplé d’Afrique s'ouvre sous l’impulsion de son nouveau Premier ministre
Abiy Hamed est en train de desserrer l’étau d’un régime autoritaire à grande vitesse. Élu en avril dans un contexte de crise, il ne lui a pas fallu 100 jours pour mettre en place des réformes auxquelles personne ne s’attendait. D’abord, il a libéré plusieurs milliers de prisonniers politique, il a levé l’état d’urgence, demandé pardon aux militants des droits de l’homme. Désormais, il organise des rencontres avec l’opposition. Dans le même temps, il libéralise une économie totalement sous contrôle de l’Etat. Un vent d’optimisme inédit souffle sur Addis Abbeba, la capitale.
Et ce n’est pas tout, l’énergique premier ministre se veut aussi homme de paix. Abiy Ahmed veut conclure une paix définitive avec son voisin : l’Erythrée. Il faut savoir que l’Ethiopie et l’Erythrée se sont fait la guerre il y a 20 ans. C’est un conflit que l’on connait peu ici mais il a fait près de 100.000 morts. Depuis, les ennemis ne se parlaient plus. Or pour la première fois, une délégation Érythréenne s’est rendu en Ethiopie. Ce rapprochement était encore inimaginable il y a peu. Le premier ministre éthiopien dit que le pays est sur la voie du changement et de l’amour. On est tenté de le croire.
En Ethiopie et au-delà puisque, le Premier ministre est apprécié par la population. C'est sans doute le dirigeant le plus populaire du continent. Pour autant sa politique de réforme gène : il y a deux semaines, il a échappé à un attentat à la grenade lors d’un rassemblement à Addis Abebba.
- A Pampelune, en Espagne, les célèbres fêtes de la San Fermin démarrent dans le nord du pays
Cette année, les fameux lâchers de taureaux se déroulent dans un contexte particulier après la retentissante affaire de la "Meute", une agression sexuelle qui a soulevé une immense vague d’indignation en Espagne. Lors de la San Fermin 2016, cinq hommes qui s’étaient baptisés "La meute" avaient agressé sexuellement une jeune femme de 18 ans. Le procès très médiatisé des agresseurs en avril dernier s’était conclue par un verdict relativement clément avec des condamnations pour abus sexuel et non pour viol.
Cette décision a été le détonateur d’une puissante vague féministe dans tout le pays : des dizaines de milliers d’espagnols et pas seulement des femmes, sont descendues dans la rue contre une justice qualifiée de patriarcale. L’ indignation a redoublé d’intensité il y a 15 jours lorsque les 5 hommes ont été remis en liberté sous caution avant la tenue du procès en appel. En signe de protestation, plusieurs collectifs appellent les femmes qui assisteront aux fêtes de Pampelune à porter un t-shirt noir.
Dans ce contexte, la ville a décidé de mettre les grands moyens pour lutter contre les violences sexistes. La video surveillance est renforcée, un numéro rouge disponible 24/24 est mis en place pour recueillir les possibles plaintes. Les policiers sont plus nombreux Et puis plusieurs points d’informations sont installés en ville afin de prévenir les agressions. enfin, tout ceux qui travaillent dans l’organisation de la fête ont été sensibilisés au sujet.
Au-delà de Pampelune, la plupart des fêtes et des festivals en Espagne ont fait de la lutte contre ces violences un objectif prioritaire. Les immenses festivals de musiques électroniques et de pop à Barcelone ou à Madrid se sont dotés de protocoles uniques en Europe pour lutter contre les violences sexistes. Tous les employés de ces événements ont reçu des formations pour détecter et prévenir les agressions. Chaque festival a désormais son point d’information. De la documentation est distribué à tous les festivaliers. Avec le début des vacances d’été, cette prévention arrive même jusqu’aux plages et à proximité des boites de nuit. La mairie de Barcelone va installer des locaux provisoires sur le sable afin de recueillir les éventuelles plaintes de femmes victimes d’agressions.
- Une découverte dans la province d’Alexandrie en Egypte
Les employés chargés de restaurer le musée ont trouvé au cours des travaux une cachette avec des centaine de poteries des époques greco-romaine, copte et islamique. Les antiquités étaient dans un jardin intérieur et c’est un archéologue qui les aurait caché à l’époque de la Seconde Guerre mondiale pour les protéger contre les pillages et les bombardements.