Les décès d'Alan Parker et de Wilford Brimley, les nouveaux titres de Bilal Hassani et de Maluma et le PDG de Spotify qui énerve les artistes

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Chaque jour, Damien Cabrespines fait le point sur l'actualité de la culture. Ce lundi, la disparition à 85 ans de Wilford Brimley, le décès également d'Alan Parker pour lequel les hommages se succèdent, les nouveaux titres de Bilal Hassani et de Maluma, le PDG de Spotify qui énerve une fois de plus les artistes, une moitié de Brigitte se lance dans un road movie au cinéma et la visite de l’exposition "Louis de Funès" à la Cinémathèque Française qui pourra se faire entièrement nu.

Deux disparitions ont marqué ce week-end. 

D’un côté, la disparition à 85 ans de Wilford Brimley, un acteur vu notamment dans le film culte "Cocoon", réalisé par Ron Howard et sorti en 1985. Dans "Cocoon", Wilford Brimley incarnait le leader d’une joyeuse bande de retraités, revigorés et en pleine forme après des baignades effectuées discrètement dans une piscine qui contenait des embryons extra-terrestres. 

Et de l’autre, le décès d’Alan Parker. 

Un décès qui a engendré une pluie d’hommage sur internet. L’acteur Ben Stiller a salué "un grand réalisateur qui a inspiré beaucoup de cinéastes", le comédien Matthew Modine a expliqué que son travail avec Alan Parker sur le film "Birdy" avait changé sa vie. L’Académie des Oscars s’est souvenu d’un cinéaste caméléon, le chanteur Peter Gabriel d’un homme encourageant, passionné et déterminé. 

Madonna, qui avait travaillé avec Alan Parker en 1996 avec le film "Evita" a posté ce message sur son compte Instagram : "Alan Parker était l’un des meilleurs réalisateurs avec lesquels j’ai jamais travaillé. Il m’a tellement appris, cru en moi, poussée dans mes retranchements. Il a fait un film incroyable. Merci !". Pour réussir à pousser Madonna dans ses retranchements, il fallait assurément beaucoup de talent. Alan Parker avait 76 ans. 

Dans un tout autre style, un chanteur français célèbre en musique les joies du célibat.

Bilal Hassani, puisque c’est de lui dont il s’agit, vient en effet de sortir un nouveau titre intitulé "Dead Bae". "Bae" en langage urbain signifie "Before Anyone Else", autrement dit l’être aimé, l’amoureux. Mais associé au mot "Dead", on comprend bien que Bilal parle de son ex. Et comme les histoires d’amour finissent mal en général, Bilal ne veut plus perdre de temps. Il revendique donc une vie en solo sur un air d’électro. "Dead Bae" est le deuxième extrait de son futur album prévu pour la rentrée. Et puis Bilal Hassani, on le connait bien à Europe 1 puisqu’il a été un des visages de notre dernière campagne de communication.

Le PDG de Spotify énerve une fois de plus les artistes.

Daniel Ek, grand manitou du site de streaming suédois a en effet déclaré au site MusicAlly que le problème des chanteurs qui se plaignent de la trop faible rémunération de Spotify en terme de droits d’auteurs était surtout un manque de productivité. Selon lui, s’ils veulent s’en sortir, les artistes devraient bosser un peu plus, travailler 24h sur 24, 7 jours sur 7, et oublier la nécessaire période de création entre deux albums. Evidemment, les réactions ne se sont pas fait attendre. David Crosby l’a traité de "petite merde avide et désagréable" tandis Mike Mills du groupe REM lui a proposé d’aller se faire foutre. Ambiance…

Au cinéma, une moitié de Brigitte se lance dans un road movie. 

Sylvie Hoarau, membre du duo pop et féministe, vient en effet de composer une chanson pour la bande originale du dessin animé "Bigfoot Family" qui sera en salle après-demain, mercredi 5 août. "Bigfoot Family", c’est l’histoire du petit garçon Bigfoot, vous savez cette famille aux grands pieds, qui va partir en guerre contre des méchants exploitants pétroliers qui sont en train de détruire notre planète. Un message clairement écolo qui a inspiré la chanteuse.  

"Bigfoot Family", c’est clairement pour les tout-petits. Pas de second degré, n’essayez surtout pas de lire entre les lignes si vous avez dépassé les 10/12 ans. Mais c’est plutôt bien foutu et cette chanson est vraiment réussi. Alors je vous propose qu’on écoute un extrait.

À Paris, le gendarme De Funès va enfin être un peu plus cool !

C’est l’association naturiste parisienne qui a eu cette excellente idée ! Le 13 septembre prochain, de 9h à 11h30, une visite de l’exposition "Louis de Funès" à la Cinémathèque Française pourra se faire entièrement nu. Une belle revanche pour ceux qu’on appelait encore les "nudistes" dans la France des années 70 et qui se faisaient harceler par le fameux gendarme de Saint-Tropez. Aujourd’hui, les temps ont changé et les deux communautés devraient pouvoir cohabiter sans difficultés. Seul bémol dans cette visite libre comme l’air, le port du masque sera obligatoire. Mais si cela vous intéresse et que vous souhaitez y participer, toutes les infos sont à retrouver sur le site de l’association : www.naturistes-paris.fr

On termine avec una bomba latina !

Una bomba qui s’appelle Maluma. C’est la superstar latine actuellement. Il enchaine les tubes. Il a chanté avec Madonna, Shakira, Ricky Martin et il a fait un duo avec Aya Nakamura pour lancer le titre "Djadja" sur le marché latino-américain.

"Djaja" devient donc "Yaya". Mais aujourd’hui, c’est surtout avec un nouveau single en solo que Maluma revient sur le devant de la scène. C’est hyper love ! Maluma tente de reconquérir le cœur d’une jeune fille qui vient de le larguer. Allez si vous êtes prêts ou prêtes à succomber au charme du latin lover, voici rien que pour vous un petit extrait de "Hawai".