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Carole Ferry, édité par , modifié à
Pour les secteurs les plus touchés par la crise du coronavirus, comme le tourisme, l'événementiel, le sport et la culture, le dispositif de chômage partiel à 100% va être prolongé au moins jusqu'au 31 janvier. Mais les secteurs concernés veulent aller plus loin et demandent des garanties jusqu'au printemps.

Les temps sont infiniment durs pour les secteurs les plus touchés par le crise actuelle, comme le tourisme, l'événementiel, le sport et la culture. Pour réduire l'impact du coronavirus, le gouvernement s'était engagé à prendre en charge 100% du chômage partiel jusqu'au 31 décembre, un dispositif qui permet aux salariés de percevoir 84% de leur salaire net sans coût pour l'entreprise. Selon les informations d'Europe 1, le dispositif sera prolongé au moins jusqu'au 31 janvier prochain.

Dispositif maintenu jusqu'en mars ?

D'après une source proche du ministre de l'Économie, il n'est pas question de supprimer la prise en charge à 100% du chômage partiel pour les secteurs fermés administrativement. Cela vise en premier lieu les bars, les restaurants mais aussi les salles de sport, des établissements fermés au moins jusqu'au 20 janvier. Cela concerne aussi les secteurs ouverts mais frappés de plein fouet par ricochet, comme l'événementiel, l'aérien ou encore l'hôtellerie.

Le maintien du dispositif de chômage partiel est acté en coulisses jusqu'au 31 janvier. Mais les secteurs concernés voudrait aller au-delà : par exemple, les entreprises du tourisme réclament son maintien au moins jusqu'à la fin du mois de mars. Pendant les deux semaines de Noël, les tours-opérateurs n'espèrent ainsi pas faire plus d'un tiers de leur chiffre d'affaires de l'an dernier.

L'arbitrage de Borne attendu

Et le déconfinement de ces secteurs ne coïncidera pas avec une reprise immédiate de l'activité, qui prendra du temps. D'un autre côté, un tel dispositif de soutien aux entreprises coûte cher et les arbitrages sont donc très tendus. La ministre du Travail, Élisabeth Borne, devrait trancher cette question sensible dans les jours qui viennent.