Après leur rencontre à l'antenne d'Europe 1, Bob Sinclar et Erik Orsenna se sont trouvés certains points communs. 2:24
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Ugo Pascolo , modifié à
Quand Bob Sinclar et Erik Orsenna se parlent pour la première fois, c'est la rencontre de deux mondes opposés. Invités du "Grand journal du soir" ce jeudi, ces derniers se trouvent cependant d'importants points communs, et l'écrivain promet de rencontrer le DJ dans des circonstances... inattendues pour un académicien.  

L’un est un DJ mondialement connu, l’autre un académicien et un écrivain de renom. Bob Sinclar fait danser les fêtards du monde entier jusqu'au bout de la nuit, quand Erik Orsenna navigue sur un océan d'encre et de papier. Pourtant, quand ces deux mondes se rencontrent au micro du "Grand journal du soir" d'Europe 1 ce jeudi, ils se trouvent des points communs. Et promettent même de se rencontrer dans la "vraie vie". 

"Je suis né pour faire danser les gens"

Interrogé sur les concerts qu'il donne quotidiennement sur Facebook et Instagram pendant le confinement, entre 14 heures et 15 heures, le DJ explique qu'il s'est fixé comme objectif de faire découvrir son univers musical aux internautes en essayant de jamais jouer "deux fois le même morceau", et de passer des "musiques que l'on entend plus à la radio". Et Bob Sinclar y prend beaucoup de plaisir : "Je suis né pour ça, pour jouer de la musique, pour faire danser les gens."

"Je suis né pour que les gens comprennent"

Une phrase qui n'a pas échappé à l'écrivain Erik Orsenna, lui aussi invité d'Europe 1. L'académicien avance qu'il est "né pour que les gens comprennent". "Je suis un prof et un élève, j'essaye de comprendre, de faire comprendre et d'écrire dans ce sens. Pour moi, le savoir est une sorte de danse : quand on sait, on est plus libre, comme dans la danse" ajoute le lauréat du prix Goncourt 1988, qui précise se sentir "tellement en sympathie" avec Bob Sinclar. 

Erik Orsenna veut "mixer" avec Bob Sinclar

"Quelque chose que l'on a en commun, c'est cette notion de transmission", reprend alors le DJ. "C'est très important." Une envie commune de partager qui va certainement se concrétiser par une rencontre, puisqu'Erik Orsenna lance alors : "Je suis très nul en danse malgré mes ancêtres cubains, mais quand un club rouvre [après la crise du coronavirus, ndlr], je viens mixer avec vous !" Un moment qui promet d'être unique.