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«Djihadistes en liberté» [5/5] : qui est réellement repenti ?

William Molinié - Mis à jour le . 1 min
«Djihadistes en liberté» [5/5] : qui est réellement repenti ?
«Djihadistes en liberté» [5/5] : qui est réellement repenti ? © Europe 1

Que sont devenus les djihadistes de la génération Bataclan ? La plupart d’entre eux sont aujourd’hui sortis de prison ou sur le point de l’être dans les tous prochains mois. Mais qui reste dangereux, qui est réellement repenti ? Europe 1 fait le point dans ce dernier volet de sa série "Djihadistes en liberté".

Que sont devenus les djihadistes du Bataclan ? Si certains sont morts dans d'autres attentats, quelques-uns ont été condamnés et emprisonnés à leur retour en France. La plupart d’entre eux sont aujourd’hui sortis de prison ou libérables  dans les prochains mois.

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À 15 jours des commémorations du 13 novembre 2015, Europe 1 explore tout au long de la semaine les profils de ces sortants de prison. C’est le cinquième et dernier volet de notre série intitulée "Djihadistes en liberté". Qui reste dangereux, qui est réellement repenti ?

Des profils ambivalents ou manipulateurs

Un repenti extrêmement difficile à déterminer pour les services de renseignement, surtout lorsque les profils des djihadistes sont des années plus tard toujours insaisissables.

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Reda Hame fait partie de ces djihadistes à la personnalité indiscernable. Il a été interpellé à son retour de Syrie en août 2015, et avait été recruté et formé par le Belge Abdelhamid Abaaoud, le coordinateur des attentats du 13 Novembre.

Reda Hame a d’ailleurs été envoyé en France pour commettre un acte terroriste dans une salle de concert. A 31 ans, il a été condamné en appel à 14 ans de prison en 2021. Mais avec les remises de peine, il peut prétendre aujourd'hui à une libération conditionnelle. En détention, il s’est employé à lisser son image.

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Un rapport pénitentiaire indique qu’il ne présente plus d’adhésion à l’idéologie violente, et qu’il ne risque plus de passer à l’acte. Si 60% des djihadistes qui sortent de prison semblent avoir coupé avec leur passé, certains présentent des profils ambivalents ou manipulateurs.

Reda Hame a démontré sa capacité à se fondre dans n’importe quel milieu : avant son départ en Syrie, il avait intégré une filiale d’Airbus, au sein de laquelle il avait réussi à se faire habiliter secret-défense en tant que technicien en informatique.