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Dix ans du 13-Novembre : «Nous vivons aujourd’hui le djihad du quotidien», dénonce Éric Zemmour

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min
Éric Zemmour était l'invité d’Europe 1 Matin Week-end pour présenter son nouveau livre "La messe n’est pas dite".
Éric Zemmour était l'invité d’Europe 1 Matin Week-end pour présenter son nouveau livre "La messe n’est pas dite". © Europe 1

Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, la France s’apprête à commémorer la tragédie qui a coûté la vie à 130 personnes et blessé plus de 400 autres à Paris et en région parisienne. Invité d’Europe 1 Matin Week-end ce dimanche, Éric Zemmour, président de Reconquête, a évoqué ces événements et s’est interrogé sur les leçons que le pays en a tirées.

La France a-t-elle tiré des leçons des attentats du Bataclan ? Le 13 novembre prochain, le pays tout entier commémorera les 10 ans de cette terrible attaque terroriste qui a fait 130 morts et plus de 400 blessés à Paris et en région parisienne. Invité ce dimanche d’Europe 1 Matin Week-end pour présenter son nouveau livre, Éric Zemmour, président de Reconquête, s’est exprimé sur le sujet.

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"Ce n’est plus le même type d’agression que le temps du Bataclan"

Lors de sa réponse, il a souhaité distinguer les leçons policières et politiques. Concernant les premières, le candidat de la dernière élection présidentielle estime "qu’elles ont été tirées". "Je ne suis pas spécialiste mais je le pense, vu tous les attentats qu’on évite", souligne-t-il.

Pour Éric Zemmour, "ce n’est plus le même type d’agression que le temps du Bataclan". "Daesh a été éradiqué par les bombardements de l'aviation américaine, russe, française, etc. Donc il n'y a plus de capacité de projection d'une équipe venue de l'étranger", précise-t-il au micro d’Europe 1.

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"Politiquement, on a refusé d’apprendre"

En revanche, le président de Reconquête assure que "nous vivons aujourd’hui le djihad du quotidien". "Ce ne sont plus des grandes machines, comme au Bataclan, mais, on l'a encore vu à l’île d’Oléron, des gens qui vont tuer en criant Allah Akbar", déplore-t-il. 

"Quand je dis djihad du quotidien, je pense à toute une gamme, en vérité, de continuum de violence. C'est-à-dire le vol, le viol, le pillage, comme on a vu au Louvre, le crime, évidemment", insiste Eric Zemmour.

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Cependant, "politiquement, on a refusé d’apprendre", juge l’auteur du livre La messe n’est pas dite. "Si vous voulez, à partir du moment où vous dites ‘pas d'amalgame’, ça veut dire que vous refusez d’apprendre. Parce que le sujet, c'est justement l'islam, le texte du Coran et l'islamisation du pays", conclut-il.