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Virginie Riva, édité par Mathilde Durand , modifié à
Face à la circulation des variants du coronavirus, un nouveau protocole renforcé est entré en vigueur dans les établissements scolaires lundi. Des mesures qui s'accumulent mais qui ne seront pas "assez rapidement efficaces" pour casser les chaînes de contamination, selon les médecins scolaires, qui plaident pour une fermeture des classes pendant un mois. 

Lundi entrait en vigueur le nouveau protocole sanitaire renforcé dans les écoles, exigeant notamment les masques de catégorie 1 pour le personnel et pour les enfants, ainsi qu'une distanciation à la cantine de deux mètres. Face à la circulation des variants du Covid-19, anglais, sud-africain ou brésilien, une nouvelle mesure est également entrée en vigueur : lorsqu'un enfant sera cas contact d'un membre de sa famille (père, mère, frère, sœur) contaminé par l'un des variants, alors sa classe devra automatiquement fermer.

Des mesures qui s'ajoutent à celles prises la semaine dernière dans l'Education nationale, à savoir la fermeture automatique d'une classe de primaire, collège ou lycée, dès qu'un élève a un cas de variant et la fermeture d'une classe de maternelle dès l'apparition d'un cas de Covid "simple". Pour le Syndicat National des médecins scolaires et universitaires (SNMSU) - le syndicat majoritaire - , il va être très compliqué d'augmenter la recherche de cas contact sur le terrain avec toutes ces nouvelles mesures.

Une fermeture des classes pour un mois préconisée

 "L'ensemble des mesures qui ont été proposées par l'Education nationale peinent à se mettre en place et donc ne seront pas assez rapidement efficaces pour ralentir la circulation du virus", explique Jocelyne Grousset, secrétaire générale adjointe du Syndicat National des médecins scolaires et universitaires.

"On est dans une circulation extrêmement importante au niveau des écoles, il vaut mieux suspendre l'activité scolaire pour permettre une rupture de la chaîne", ajoute-t-elle. 

Actuellement, toutes les écoles ne sont pas ouvertes puisque les vacances de février ont débuté vendredi soir dans la première des trois zones. Le syndicat préconise une fermeture des classes durant un mois, dès cette semaine. Interrogé par Europe 1, le ministère de l'Education nationale indique être entré en contact avec l'organisation syndicale.