Cédric O StopCovid 1:38
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Au micro d'Europe 1, mardi matin, Cédric O s'est exprimé sur l'échec relatif de l'application StopCovid, censée lutter contre l'épidémie de coronavirus. Pour le secrétaire d'État chargé de la Transition numérique, "il y a la place pour ce genre d'applications en Europe" au regard des téléchargements massifs des services britannique et allemand.
INTERVIEW

Le succès n'est pas au rendez-vous pour StopCovid : l'application lancée par le gouvernement pour lutter contre le coronavirus n'a convaincu que 3 millions de Français en quatre mois. Pour Cédric O, "on doit retravailler et reconvaincre pour que les gens la téléchargent", a-t-il défendu au micro d'Europe 1, mardi matin. Le secrétaire d'État chargé de la Transition numérique a une nouvelle fois invité "tous les Françaises et les Français" à télécharger l'application.

Un outil contre le reconfinement ?

"C'est très utile dans le métro, dans les restaurants, dans les bars", a énuméré le secrétaire d'État, selon qui le service lancé au début du mois de juin "peut être utile pour éviter de fermer les bars". "Ça va nous aider à éviter le reconfinement et la propagation de l'épidémie", assure-t-il.

Mais pour l'heure, le service de traçage made in France n'a pas véritablement séduit la population. Les Britanniques, eux, ont été bien plus emballés : lancée le 24 septembre, l'application NHS Covid-19 a été téléchargée environ 12,4 millions de fois, soit une couverture de la population qui dépasse déjà les 20%. "Il y a la place pour ce genre d'applications en Europe", veut croire Cédric O, qui "ne (s)'explique pas totalement" ce succès outre-Manche.

"À Castex de faire ses choix"

En France, l'application a été au cœur d'une polémique, la semaine dernière, lorsque Jean Castex a avoué sur France 2 ne pas avoir téléchargé l'application promue par son gouvernement. "Je l'ai découvert" à ce moment-là, explique Cédric O, qui ne sait pas si le Premier ministre l'a depuis installée sur son smartphone à la sécurité renforcée. "C'est à Jean Castex de faire ses choix", conclut le secrétaire d'État.