Ligue 1 : après une semaine de polémiques, l'Olympique de Marseille n'a déjà plus le droit à l'erreur face au Paris FC
Une semaine après la défaite de l'Olympique de Marseille face à Rennes lors de la 1ère journée de Ligue 1, les supporters ont dû faire face à l'éviction d'Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, qui se sont bagarrés dans les vestiaires. Face au Paris FC, tout juste promu dans l'élite du football français, le club est attendu au tournant.
Les supporters de l'Olympique de Marseille sont tombés de haut cette semaine. Une pré-saison sans aucune défaite, un niveau de jeu enthousiasmant et le futur tirage de Ligue des champions semblait augurer d'un bon début de saison. C'était sans compter une défaite dès la première journée face à Rennes (1-0) et une bagarre entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe dans les vestiaires.
Résultat, les deux titulaires ont été placés sur la liste des transferts et le club a été largement moqué sur les réseaux sociaux.
Des blessés et deux titulaires en moins
"À l'OM, on a le don de se mettre le feu tout seul. Ça peut partir en cacahuète. Il s'est passé ce qu'il s'est passé maintenant de toute manière. On ne peut plus revenir en arrière. Nous, le club, les supporters, nous en subissons les conséquences. J'espère que l'épisode de Rennes n'aura pas laissé de traces", s'inquiète Thierry, supporter phocéen.
Et sans parler des blessures de joueurs comme Facundo Medina ou encore un mercato inachevé, la réception du Paris FC ressemble déjà à un match de tous les dangers. Pour Mathieu, autre adepte de l'OM, c'est un "couperet total".
"Ils perdent, Roberto de Zerbi saute et derrière, c'est toute la team qui suit : Pablo Longoria, Medhi Benatia et tout ce qui va avec, un cataclysme ! Imaginons qu'on perde, je pense qu'ils ne savent pas ce qu'est qu'une vraie bagarre. Nous les supporters, on n'est pas des pitres. À un moment donné, on paye des abonnements, on n'en a rien à cirer de ce qui se passe dans le vestiaire. Les histoires en interne, cela reste en interne. Rabiot, il doit jouer et il va jouer", s'écrie Mathieu.
En conférence de presse, l'entraîneur olympique Roberto de Zerbi acte lui aussi le divorce avec le clan Rabiot et tente de ramener un peu de sérénité dans son vestiaire à l'approche de grosses échéances comme le retour de la Ligue des Champions.