PSG Tuchel Paris Coach Ligue des champions 2:12
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Le PSG est en finale de la Ligue des champions pour la première fois de son histoire. Il le doit notamment à son coach, Thomas Tuchel, à qui "il faut rendre hommage" après cette demi-finale largement maîtrisée contre Leipzig (3-0), selon le consultant d'Europe 1 Nabil Djellit.
INTERVIEW

Qui le Paris Saint-Germain doit-il remercier pour la première qualification de son histoire en Ligue des champions ? Angel Di Maria, homme du match et intenable lors de la large victoire contre Leipzig, mardi soir (3-0) ? Neymar, enfin au niveau des espoirs placés en lui par tout un club depuis 2017 ? Ou Thomas Tuchel, entraîneur parisien de l'ère qatarie à aller le plus loin dans la plus prestigieuse des compétitions européennes ? Pour Nabil Djellit, journaliste et consultant sur Europe 1, le technicien allemand a "fait des choix forts" qui ont permis aux Parisiens de dominer Leipzig sans trembler.

Icardi sur le banc, un risque

Le premier de ces choix concerne Mauro Icardi. L'attaquant argentin, en difficulté depuis la reprise de la saison, n'a pas su faire la différence contre l'Atalanta Bergame, mercredi dernier. Il a été remplaçant tout au long de cette demi-finale. "Icardi, le mettre sur le banc, ce n'est pas simple", affirme Nabil Djellit. "C'est un investissement du club (transfert définitif entre 50 et 60 millions d'euros acté fin mai, ndlr) et si ça ne marche pas, vous ramassez !"

Mauro Icardi a donc vécu cette demi-finale un masque sur le visage, sur le banc. Et son équipe a marqué trois buts, avec de nombreuses occasions provoquées par Neymar, Kylian Mbappé et Angel Di Maria, les trois autres "fantastiques" alignés d'entrée. Thomas Tuchel n'a donc pas "ramassé" : au contraire, il a remporté le match tactique de son homologue et disciple de Leipzig, Julian Nagelsmann (33 ans), qu'il avait convaincu d'embrasser une carrière d'entraîneur. 

"Principes de jeu"

Numériquement, c'est Paredes qui a remplacé Mauro Icardi, au poste de milieu de terrain relayeur. "Le choix fort est d'avoir densifié son milieu de terrain", poursuit Nabil Djellit. "Paredes a apporté de la fluidité, même s'il est mono-rythme. Les incertitudes, on ne les a pas trop vues. Il faut lui rendre hommage."

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Des choix forts et des "principes de jeu" organisés en 4-3-3, comme l'a indiqué le premier intéressé au micro de RMC Sport après la rencontre : "On a su contrôler les demi-espaces et les contre-attaques, tout en attaquant dans le dos" des défenseurs, analyse le technicien allemand, arrivé en 2018 sur le banc de la capitale. Deux ans plus tard, il est à la tête de la seule équipe parisienne de l'histoire à atteindre ce niveau de la compétition. La finale, dimanche ? "C'est le plus grand match de ma carrière." Tout simplement.