La lourde sanction du Paris Saint-Germain après la protestation des ultras du club

450 ultras de Paris vont être privés de déplacement pour le match Troyes-PSG en clôture de la 34e journée de Ligue 1
450 ultras de Paris vont être privés de déplacement pour le match Troyes-PSG en clôture de la 34e journée de Ligue 1 © AFP
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Jean-Baptiste Sarrazin / Crédit photo : Matthieu Mirville / DPPI via AFP
Quelques jours après les manifestations des ultras du Paris Saint-Germain, devant le siège du club puis devant la villa de la star brésilienne Neymar, la direction du club a décidé de sanctionner les supporters en guise de réponse. Une lourde sanction puisque 450 billets pour le match Troyes-PSG, ce dimanche soir, ont été désactivés.

La guerre entre le Paris Saint-Germain et ses supporters est déclarée. Quelques jours après la fronde des ultras du club devant le siège puis devant le domicile de la star brésilienne Neymar, la direction qatarie a décidé de riposter. Alors que 900 places étaient réservées pour le parcage parisien à Troyes à l'occasion du match de clôture de la 34e journée de Ligue 1, le PSG a décidé de désactiver la moitié des billets pour ne permettre qu'à 450 fans du club de se rendre au stade de l'Aube. 

Une riposte qui vient directement sanctionner les ultras du Collectif Ultra Paris (CUP), à l'origine de la contestation en début de semaine. Les ultras du PSG avaient alors réclamé le départ de certains joueurs dont Lionel Messi et Neymar ainsi qu'un changement de direction dans le club.

Des ultras ciblés

Mais des membres du CUP ont été reconnus parmi la centaine de personnes vêtues de noir qui s'étaient rassemblées. Ils ont ainsi été directement identifiés par la direction. Après ces actions "coup de poing", le PSG avait condamné "avec la plus grande fermeté les agissements intolérables et insultants d'un petit groupe d'individus". Romain Mabille, président du CUP, avait également condamné le rassemblement devant le domicile de Neymar, qui n'était pas à l'initiative du CUP : "C'est nul. Il y a d'autres moyens que de faire peur".