Vaccination des soignants : une centaine d'hôpitaux opérationnels d'ici mercredi

Vaccination
La campagne de vaccination française contre le Covid-19 a été lancée symboliquement le 27 décembre. © AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé lundi que tous les personnels de santé d'au moins 50 ans ou présentant une comorbidité et travaillant au contact des patients, y compris les agents administratifs, pourront se faire vacciner d'ici mercredi. 

"Une centaine d'hôpitaux offriront la vaccination aux soignants" d'ici mercredi, a indiqué lundi le ministre de la Santé, Olivier Véran, revendiquant de "gérer les stocks en bon père de famille", lors d'une visite à l'Hôtel-Dieu à Paris. "Ce soir, c'est environ 27 centres qui disposent de vaccins et qui ont pu commencer à vacciner les soignants et d'ici demain soir et mercredi (...), il y aura une centaine d'hôpitaux qui offriront la vaccination à leurs soignants, ainsi qu'aux soignants de ville", a indiqué Olivier Véran. 

Tous les personnels de santé d'au moins 50 ans ou présentant une comorbidité travaillant au contact des patients, y compris les agents administratifs, peuvent maintenant se faire vacciner. "Aujourd'hui, nous aurons réalisé plusieurs milliers de vaccinations dans tout le pays, ça va monter en puissance et ça montera encore plus en puissance à partir de mercredi, jeudi, vendredi", a-t-il poursuivi.

516 personnes vaccinées au 1er janvier

La campagne de vaccination française contre le Covid-19 a été lancée symboliquement le 27 décembre dans deux structures hospitalières pour personnes âgées à Sevran, en Seine-Saint-Denis, puis Dijon. "D'ici à la fin du mois, nous aurons pu proposer la vaccination à l'ensemble (des) personnes âgées" hébergées en Ehpad, a assuré le ministre. 516 personnes avaient été vaccinées au 1er janvier, selon le ministère de la Santé.

"Nous sommes en train de gérer les stocks en bon père de famille à mesure qu'ils arrivent", a assuré le ministre à une médecin venue se faire vacciner, alors que le gouvernement est critiqué pour une stratégie vaccinale jugée trop lente et trop prudente. "Nous voulons de la vaccination de proximité", a défendu Olivier Véran. "Je ne suis pas du tout certain, c'est mon opinion, que cela doive prendre la forme de grands stades dans lesquels viendraient faire la queue des milliers de personnes en plein hiver", a-t-il poursuivi.