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Sur la Côte d'Azur, des squatteurs se baignent dans la piscine des autres

Frédéric Michel (correspondant dans le Sud-Est) - Mis à jour le . 1 min

En pleine canicule, certains jeunes n’hésitent pas à entrer dans des propriétés privées pour profiter des piscines en toute illégalité. Des incivilités source de violences, de dégâts et de désagréments pour les propriétaires de piscine qui n’en peuvent plus. Sur la Côte d'Azur, certains sont contraints de faire appel à la police et à des sociétés privées de gardiennage.

Sans aucune autorisation, ils vont plonger dans les propriétés privées. Les squatters de piscine, ces baigneurs indésirables, sont nombreux avec la canicule. Des incivilités souvent en source de violence, de dégâts aussi. Les propriétaires excédés sont souvent obligés de faire appel à des sociétés de gardiennage.

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Impuissance

Dans la résidence de Magali, malgré la présence d'un gardien, la piscine est régulièrement squattée. "C'est une polémique en ce moment dans la résidence. Il y a beaucoup de squatteurs qui viennent à la piscine, des enfants qui foutent le bordel un peu", constate-t-elle au micro d'Europe 1.

Face au phénomène, les habitants de ces copropriétés, comme Sylvie, constatent leur impuissance. "À part appeler le gardien ou la police municipale... Ils viennent squatter, ils foutent un peu le bordel, ils sautent dans la piscine, ils embêtent les gens, et après ils s'en vont comme des voleurs", raconte-t-elle, dépitée.

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Trafic de badges d'accès

"Il y a des grands avec des petits mais il suffit qu'y ait un petit qui se noie, qui se blesse, il peut y avoir n'importe quoi...", s'inquiète cette habitante. La responsabilité des propriétaires pourrait d'ailleurs être engagée. Robert vit dans une résidence où l'accès à la piscine est entièrement grillagé.

"Ce sont des gens qui viennent de partout et puis en plus il y a un trafic de badges pour entrer dans la piscine. Ils se les passent entre eux. Enfin, c'est pas très méchant, mais il y a des gamins qui ne savent pas se contrôler. Ils gueulent, ils crient", décrit-il.

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Un peu plus loin, dans un domaine de huit hectares, comptant trois piscines, pas de problème de squat, se félicite Jessica : "Il y a des agents de sécurité, ça nous coûte assez cher. Il y en a quatre ou cinq. Moi ça fait dix ans que j'habite ici, non, il n'y a pas de souci grâce à cette sécurité", explique-t-elle. Et l'été, des copropriétés font désormais le choix d'embaucher des vigiles.