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Réouverture partielle de Lourdes : "C'est une grande joie", pour le recteur du Sanctuaire

Ugo Pascolo - Mis à jour le . 2 min
Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas 2000*1000

Le recteur du Sanctuaire de Lourdes, Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas, est heureux de la réouverture partielle de ce lieu de pèlerinage samedi. Invité d'Europe 1 à la veille de cet événement, il partage "sa grande joie".  

48 heures avant la basilique Saint-Pierre de Rome , Lourdes va rouvrir ses portes samedi , mais seulement partiellement. C'est donc la fin de la fermeture la plus longue de l'Histoire pour ce Sanctuaire fréquenté chaque année par des millions de personnes. Toutefois, la Grotte où, selon la religion catholique la Vierge Marie est apparue à Bernadette Soubirous en 1858, ne sera pas accessible au public.

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Mais qu'importe, cette "réouverture est une grande joie" pour le recteur du Sanctuaire, Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas, invité du "Grand journal du soir " ce vendredi. 

Un Sanctuaire en mode coronavirus

"Tout le Sanctuaire ne sera pas ouvert, mais les pèlerins pourront faire les gestes habituels du Sanctuaire de Lourdes, comme prendre de l'eau, se confesser, allumer un cierge." Mais les fidèles devront se recueillir en face de la Grotte, et non au pied comme il est de coutume", précise-t-il.

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Car, Covid-19 oblige, cette réouverture partielle s'accompagne d'un certain nombre de règles. À cause de la limite de déplacements de 100 kilomètres, seuls les pèlerins locaux pourront se rendre dans le Sanctuaire. Ils seront accueillis par les "hospitaliers, ceux qui accueillent habituellement les pèlerins malades, et seront invités à porter un masque, à respecter les distances de protection, et à ne pas se rassembler à plus de 10 personnes." 

Une situation économique difficile pour le Sanctuaire et le bassin lourdais

Une réouverture d'autant plus bienvenue que sur le plan économique "la crise est une catastrophe pour le bassin lourdais", rappelle Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas. Privée de tous ses pèlerins pendant deux mois, et de leurs dons, la seconde ville hôtelière après Paris subit de plein fouet les conséquences du confinement, puisque le Sanctuaire génère, outre ses 200 salariés permanents, 4.000 emplois indirects. Le bassin lourdais court donc un véritable risque financier. "Notre préoccupation est de maintenir l'emploi, mais aussi de pouvoir préparer le Sanctuaire pour 2030", indique à ce propos l'homme de foi. 

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Rappelant qu'en moyenne un euro dépensé au Sanctuaire en entraîne 12 autres dans la ville de Lourdes, Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas a déjà fait ses calculs et estime la perte à "8 millions d'euros, du jamais vu". Il en appelle donc à la générosité des pèlerins. Une générosité "sur laquelle [il] a toujours pu compter, parce ce [qu'il] la connait".