Nord : un maire interdit les crachats et l'abandon de masques ou gants dans la rue

Coronavirus gendarmes
Les forces de l'ordre pourront dresser des amendes de 68 euros en cas d'infraction. Photo d'illustration © PASCAL PAVANI / AFP
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avec AFP
Celles et ceux qui ne respecteraient pas ces consignes sont passibles d'une amende de 68 euros, selon cet arrêté pris jeudi dernier. "Cet arrêté est un rappel à la mobilisation citoyenne", insiste le maire de la Marcq-en-Baroeul.

En pleine période de confinement pour lutter contre le coronavirus, le maire nordiste de Marcq-en-Baroeul a pris un arrêté interdisant aux habitants de cracher sur la voie publique, d'y abandonner des masques ou des gants ou encore d'éternuer sans se couvrir le visage, sous peine d'une amende de 68 euros.

 

 

"Le matériel de protection individuelle jetable, de type masque anti-virus quelle que soit sa nature, combinaison, gants, mouchoirs, ne peut en aucun cas être déposé, jeté ou abandonné sur le domaine public", précise cet arrêté signé le 2 avril, et visant à prendre des "mesures complémentaires d'hygiène et de propreté" dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Amende majorée à 180 euros

"Il est interdit de cracher sur la voie publique" et "il est obligatoire de se conformer aux gestes 'barrières' et plus particulièrement, de couvrir son visage lors d'éternuement ou pour toute expulsion de salive (…) particulièrement lors des contrôles des forces de l'ordre", indique encore ce texte. Le non-respect de ces mesures est passible d'une amende de 68 euros, majorée à 180 euros en cas de retard de paiement.

 

"Cet arrêté est un rappel à la mobilisation citoyenne, (…) après un certain nombre de constatations des services de la ville et habitants" qui remarquaient comme partout en France, "de plus en plus de ces masques et gants abandonnés, notamment aux abords des supermarchés", a expliqué à l'AFP le maire de la ville située près de Lille, Bernard Gérard, confirmant une information de La Voix du Nord.

 

 

"Il est intolérable de laisser à la charge d'un autre" un matériel de protection "usagé et potentiellement contaminé", a insisté l'édile, appelant au "respect de ceux qui travaillent et nettoient les rues au quotidien" et jugeant que "toute piqûre de rappel est utile" dans la lutte contre le Covid-19.