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Narcotrafic : Il y a un «retard considérable» de la France dans la lutte contre cette «organisation criminelle de très haut niveau», pense Georges Fenech

Europe 1

Contrairement à la France, ou le narcotrafic s'étend, d'autres pays prennent les mesures nécessaires pour lutter contre ces organisations. Pour Georges Fenech, ancien magistrat et invité d'"Eliot Deval et vous", notre pays a un "retard considérable" dans la "lutte contre ce qui est véritablement une organisation criminelle de très haut niveau".

Le narcotrafic s'étend de plus en France. Contrairement à d'autres pays, qui ont pris les mesures nécessaires depuis plusieurs années, la France est en "retard". C'est ce qu'affirme Georges Fenech, ancien magistrat, au micro d'Eliot Deval et vous

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La France est "en train, petit à petit, de rattraper ce retard"

On peut regretter le retard considérable qui a été pris par la France en matière de lutte contre ce qui est véritablement une organisation criminelle de très haut niveau", estime Georges Fenech.

A l'international, "les États-Unis ont créé le DEA, le Drug Enforcement Administration, en 1973", explique l'ancien magistrat. Cette administration a "un budget de plusieurs milliards, des dizaines de milliers d'agents, des bureaux et des agences dans 58 pays, (...),  avec aussi des forces de nature militaire sur le terrain", poursuit-il.

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Une grande avancée que l'Hexagone n'a pas. Mais l'ancien magistrat nuance en estimant que la France est tout de même "en train, petit à petit, de rattraper ce retard". Notamment avec "la mise en œuvre du PNAT, du PNACO". 

De plus, il rappelle que "l'OFAST" existe déjà depuis 2020. Il s'agit de l'Office antistupéfiants, qui a pris la "direction centrale de lutte contre les stupéfiants". "C'est une espèce de DEA", "avec des moyens considérables, avec des compétences accrues", affirme Georges Fenech.