Le grand chassé-croisé de l'été : les gendarmes multiplient les contrôles routiers

Cette journée promet d’être difficile pour les automobilistes français. Bison Futé voit un samedi noir pour ce chassé-croisé entre juilletistes et aoûtiens. La prudence est donc de mise sur les routes et les conducteurs risquent de croiser beaucoup de "bleu" sur leur trajet, notamment dans le sud-ouest, sur l'autoroute A63, axe stratégique qui relie Bordeaux au bassin d'Arcachon.

Pour surveiller ce trafic exceptionnel, le peloton autoroutier de Mios, en Gironde, a mobilisé tous ses effectifs ce week-end. Ces gendarmes sont des spécialistes de la sécurité routière. Des militaires qui disposent de VRI, les véhicules rapides d'intervention, qui peuvent réaliser des pointes à 250 km/h. Idéal pour rattraper en une poignée de minutes les automobilistes trop pressés. 

"Le risque est démultiplié"

Contrôlé à 170 km/h sur l'A69, ce conducteur ne tarde pas à être rattrapé par les gendarmes. En moins de trois minutes, au volant de sa puissante Mégane 3 RS, le maréchal des logis-chef Charlie et sa collègue interceptent la grosse berline. "On rejoint la famille qui nous attend depuis dix jours et on a envie de la retrouver. Puis on passe sur trois voies, ça roule plus. Après c'est sûr que c'était trop rapide. Ce n'est pas des choses à faire, on est d'accord", reconnait l'automobiliste. 

Pris dans les bouchons pendant des heures, beaucoup de conducteurs ont tendance à appuyer sur l'accélérateur dès que la circulation reprend un cours normal. "Il cherche à rattraper un petit peu le temps perdu, ce qui amène la commission d'infractions, les vitesses, mais aussi les franchissements de ligne blanche. On sait très bien que c'est peut-être le plus gros week-end de chassé-croisé de l'année. Le risque est démultiplié. Donc là, on est vraiment dans la répression", explique le major Bruno du peloton autoroutier de Mios. Les gendarmes multiplieront les contrôles, en particulier durant cette journée de samedi, classée noire