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Guillaume Biet, édité par
Une inconnue demeure : les violences faites aux femmes. Certes, le nombre de plaintes est en forte baisse mais les policiers savent très bien que des femmes victimes ne peuvent pas aller porter plainte en ce moment, ni même appeler le 17.

C'est l'une des conséquences du confinement : la délinquance enregistrée est en chute libre, à des niveaux historiques, notamment à Paris qui était jusqu'ici en proie aux gangs de cambrioleurs. D'après les chiffres qu'Europe 1 pu consulter, le phénomène a quasiment disparu.

11 cambriolages de résidence principales en une semaine dans la capitale. 11 seulement, contre 230 en temps normal, soit une baisse de 95%. C'est du jamais vu. Zéro cambriolage de résidence secondaire la deuxième semaine d'avril, ça aussi c'est inédit. Les rares autres vols avec effraction constatés par la police sont au préjudice des pharmacies, devenues - dans ce contexte - la cible privilégiée des cambrioleurs. Voilà pourquoi les policiers parisiens renforcent leurs patrouilles autour des officines.

 

 

La grande inconnue des violences faites aux femmes

Les pickpockets ont quasiment disparus Paris. Avec les transports en commun désertés et les terrasses de bars et restaurants fermés, les vols sans violence ont diminué de 93% comparé à l'avant-confinement.
Reste la grande inconnue des violences faites aux femmes, dans le huis-clos des appartements. Certes, le nombre de plaintes est en forte baisse (-60% à Paris) mais les policiers savent très bien que des femmes victimes ne peuvent pas aller porter plainte en ce moment, ni même appeler le 17. Les autorités redoutent donc une explosion du nombre de cas dans les jours qui suivront la levée progressive du confinement.