Gérald Darmanin «souhaite» que le protoxyde d'azote soit inscrit sur la liste des produits stupéfiants
Le ministre de la Justice Gérald Darmanin "souhaite" que le protoxyde d'azote, ce produit en cause dans plus de drames routiers, soit inscrit sur la liste des produits stupéfiants. Le garde des Sceaux a confirmé que le gouvernement travaillait à un encadrement strict de cette substance, comme le réclament des familles de victimes.
Gérald Darmanin "souhaite" que le protoxyde d'azote soit inscrit sur la liste des produits stupéfiants. Le ministre de la Justice l'a déclaré ce vendredi sur BFM TV, alors que cette substance est mise en cause dans plusieurs drames routiers qui se sont produits ces dernières semaines. Le garde des Sceaux a également confirmé que le gouvernement travaillait à un encadrement strict de la substance.
La vente en théorie interdite aux mineurs
La veille, Gérald Darmanin avait rencontré, aux côtés du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, la mère de Mathis, cet étudiant lillois de 19 ans mortellement percuté par un chauffard qui avait consommé du gaz hilarant, autre nom du protoxyde d'azote. Depuis, les parents du jeune homme appellent les pouvoirs publics à encadrer strictement son usage.
La vente de ce produit utilisé en médecine ou en cuisine est en théorie interdite aux mineurs et dans certains lieux depuis 2021, mais reste légale sauf arrêtés locaux. Sa consommation peut entraîner une perte de contrôle de l'utilisateur, et de graves complications neurologiques. Son usage détourné peut également provoquer des problèmes cardiovasculaires.
Début décembre, un jeune de 19 ans et deux adolescents de 14 et 15 ans sont morts noyés après un accident de la route à Alès dans le Gard, leur véhicule s'étant retrouvé imbriqué dans la piscine d'un pavillon. Des bombonnes de protoxyde d'azote avaient été retrouvées dans la voiture.