Forte reprise des consultations médicales après le déconfinement, selon Doctolib

Le nombre de rendez-vous médicaux a fortement augmenté la semaine du 11 mai, atteignant "un niveau proche de la normale".
Le nombre de rendez-vous médicaux a fortement augmenté la semaine du 11 mai, atteignant "un niveau proche de la normale". © AFP
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avec AFP
La société de prise de rendez-vous médicaux en ligne Doctolib a enregistré une hausse de 44% des consultations depuis le début du déconfinement. Après deux mois de confinement, elle constate un "effet de rattrapage" depuis la réouverture des cabinets.   

Le nombre de rendez-vous médicaux a fortement augmenté la semaine du 11 mai, atteignant "un niveau proche de la normale", en raison de la réouverture des cabinets et d'un "effet rattrapage" après deux mois de confinement, a indiqué mardi la société Doctolib.

44% de rendez-vous en plus par rapport à la semaine du 4 mai

Le leader français du secteur a enregistré 5,9 millions de prises de rendez-vous la semaine dernière, soit 44% de plus que celle du 4 mai. "Une grosse reprise" d'abord due à "un gros effet rattrapage", explique Stanislas Niox-Chateau, président de Doctolib, précisant que 20% de ces rendez-vous "avaient été annulés pendant le confinement". L'effet est encore plus prononcé chez les dentistes, kinés et podologues, dont les cabinets ont massivement rouvert depuis le 11 mai, une faible minorité restant fermés (respectivement 16%, 6% et 3%).

 

 

Les mesures d'hygiène limitent les consultations

Mais la demande dépasse l'offre, car le coronavirus a imposé des mesures d'hygiène qui obligent les soignants à limiter leur activité, encore nettement "inférieure au niveau d'avant-crise" (-15% pour les médecins, -22% pour les dentistes, -38% pour les kinés). Les consultations sont aussi "un peu plus longues" en raison du "retour de malades chroniques qui n'ont pas été vus depuis plus de deux mois", ajoute Stanislas Niox-Chateau.

Un boom des téléconsultations 

Un "risque d'allongement des délais d'attente" existe donc, en partie compensé par le boom de la téléconsultation, qui dure en moyenne moitié moins longtemps et se maintient pour l'heure "à peu près au même rythme" que pendant le confinement, soit  environ un million d'actes par semaine selon l'Assurance maladie.