Les chrétiens communieront "à distance" pour les fêtes de Pâques (photo d'illustration). 2:17
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Antoine Cuny-Le Callet
Les fêtes de Pâques se déroulent malgré le confinement, sans procession ni messe traditionnelle. Invité d'Europe 1 samedi, Monseigneur Alexis Leproux, vicaire général de l'archidiocèse de Paris, a détaillé les dispositifs mis en place pour permettre aux fidèles de communier à distance.
INTERVIEW

Vendredi, le pape François . Sa parole sera néanmoins retransmise en direct en vidéo dans le monde entier pour tous les Catholiques célébrant Pâques. Le vicaire général de l'archidiocèse de Paris, Monseigneur Alexis Leproux, a décrit samedi au micro d'Europe 1 les divers moyens mis en place pour permettre aux fidèle de communier. La distanciation sociale due au coronavirus obligera les prêtres à célébrer "seuls dans leurs églises, en communion avec tous les fidèles chez eux".

A la télévision et sur les réseaux sociaux

"Comme l'Eglise a choisi de soutenir les soignants et la société, nous vivons cette restriction du confinement au maximum." La fête la plus importante des Chrétiens se déroulera donc sans procession, ni messe. Des moyens sont pourtant mis en place pour unir les croyants malgré la distance.

Monseigneur Alexis Leproux évoque notamment la possibilité de suivre la messe retransmise à la télévision, mais aussi les nombreuses diffusions en direct existant sur les réseaux sociaux. "Beaucoup de prêtres filment leur propre messe et permettent à leurs paroissiens de la suivre sur des chaînes Youtube."

"Un temps de recueillement et de prière pour les malades"

Des célébrations peuvent également être organisées dans le cercle familial, une "église domestique" selon les termes du vicaire : "Chacun peut, autour de la table, prendre un temps de recueillement et de prière pour les malades et ceux qui sont en deuil."

Pour les malades du Covid-19, particulièrement isolés en cette fête de Pâques, des conversations téléphoniques ou des rencontres en respectant les distances de sécurité sont prévues. "C'est notre préoccupation depuis le début [...] Nous redoutons qu'au virus s'ajoute la douleur de la solitude", assure Monseigneur Alexis Leproux qui précise que le personnel des aumôneries d’hôpitaux se mobilisent pour trouver le meilleur moyen d'être auprès des malades.