Près d’un mois après le début du confinement, le moral des Français conserve ses couleurs. Avec une note moyenne de 6,3/10 après un pic à 6,4 le week-end, il se situe dans une fourchette plutôt haute, selon notre baromètre BVA, réalisé en partenariat avec Orange*. Notons toutefois que cette étude a été faite avant l’allocution d’Emmanuel Macron lundi soir, annonçant un prolongement du confinement jusqu’au 11 mai.
Le moral des Français reste cependant toujours plus mesuré chez certaines catégories de population, notamment les personnes qui continuent de travailler dans les mêmes conditions qu’avant (6/10 seulement). Les télétravailleurs sont néanmoins plus nombreux à dire qu’il est facile de travailler chez soi (61%, soit +6 depuis vendredi) et de s’occuper des enfants (64%, soit +3).
L'ambiance au sein des foyers marque le pas
Léger signe d’une certaine lassitude après un mois de confinement : l’ambiance au sein des foyers recule quelque peu, même si elle reste très bonne. Ainsi, 75% des personnes interrogées sont confiantes sur le sujet, soit une baisse de 2 points par jour depuis le pic enregistré dimanche (79%). Le sentiment que le pire est devant nous recule à 46%. Les sondés sont de plus en plus nombreux à estimer que l’épidémie se stabilise (33%), mais ils ne sont que 11% à penser que le pire est derrière nous.
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Pendant combien de temps les porteurs sains sont-ils contagieux ?
> Quels sont les effets secondaires de la chloroquine ?
> Tests frelatés, faux appels aux dons... : attention aux arnaques liées au coronavirus
> Lecture, jeux de société... Comment stimuler son cerveau pendant le confinement ?
> Comment éviter de prendre des kilos pendant le confinement ?
Enfin, avant qu’on ne puisse estimer un éventuel impact sur les Français de l’intervention du président de la République, la confiance à l’égard de l’exécutif reste basse, mais stable depuis plusieurs jours : seuls 34% des Français affichent leur confiance.
*Enquête barométrique en continu réalisée par Internet, entre le 11 et le 14 avril, auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 Français âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas et le principe du roll-up.