Jean-Baptiste Djebbari 1:07
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Céline Brégand , modifié à
Au lendemain de l'annonce du plan de déconfinement par Édouard Philippe à l'Assemblée nationale, Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'Etat chargé des transports, explique sur Europe 1 mercredi que, d'après une modélisation, "environ 30% des personnes qui prennent habituellement les transports en commun" les prendront le 11 mai.
INTERVIEW

Parmi les mesures du plan de déconfinement présenté mardi par Édouard Philippe devant l'Assemblée nationale, plusieurs concernaient les transports comme le port du masque obligatoire et le respect de la distanciation sociale et ce, même dans les métros et bus. Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'Etat chargé des transports, estime sur Europe 1 mercredi qu'"environ 30% des personnes qui prennent habituellement les transports en commun reviendront dès le 11 mai, et avec une montée rapide tout au long du mois de mai et du mois de juin". 

"Il faudra être préparés. Raison pour laquelle nous aurons une offre à la RATP qui sera de 70%" à partir du 11 mai, explique-t-il. Habituellement, en région parisienne, s'effectuent chaque jour "douze millions de voyages sur le réseau RATP", cela veut dire que seulement "quatre millions de voyages" s'effectueront le 11 mai soit "deux millions de personnes". "C'est beaucoup", reconnaît le ministre. 

Accueillir les voyageurs dans les conditions de sécurité sanitaire

"Aujourd'hui, nous avons environ 4% de voyageurs qui empruntent les réseaux de la RATP avec 30% de l'offre. Donc il y a un enjeu de remonter l'offre et d'accueillir les voyageurs qui auront à utiliser les transports en commun en sécurité sanitaire et avec les procédures d'exploitations adaptées", détaille Jean-Baptiste Djebbari.

Pour cela le gouvernement demande à ce que les opérateurs aient l'offre de transport "la plus abondante possible", et il travaille aussi à "un désengorgement des heures de pointe grâce notamment au recours au télétravail et à "l'étalement des heures d'arrivée dans les entreprises".

Le port du masque sera également rendu obligatoire dans les transports, métros comme bus. Le ministre des transports assurent que les autres mesures comme la condamnation d'un siège sur deux ou le marquage au sol sur les quais du métro parisien, seront "étudiées" et que cela sera "discuté localement". Une réunion doit se tenir entre le ministre des Transports et l'ensemble des élus mercredi.