Confinement ou pas, à Marseille les forces de l'ordre continuent de mettre la pression sur les trafics de stupéfiants. 1:13
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Guillaume Biet, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Confinement ou pas, à Marseille le trafic de drogue ne s'est jamais arrêté. Alors les forces de l'ordre continuent de harceler les "plans stups". Et à en croire Patrick Longuet, chef de la division nord de la cité phocéenne, c'est une "guerre de territoire" que les autorités sont "en train de gagner".

Si l'économie française a été à l'arrêt pendant le confinement, le trafic de drogue lui n'a pas connu la crise. Alors les policiers maintiennent la pression sur les "plans stups", comme à Marseille, où pas moins de cinq opérations ont été menées ces cinq derniers jours. Des coups de filets qui ont permis une demi-douzaine d'interpellations et la saisi de près de 80 kilogrammes de cannabis. Une véritable "guerre de territoire" selon Patrick Longuet, chef de la division nord de la cité phocéenne, interrogé par Europe 1. 

La stratégie du harcèlement

"L'objectif est de harceler les points de stups sur les quartiers nord de Marseille", confirme Patrick Longuet. "C'est une guerre de territoire et nous sommes en train de la gagner !", assure-t-il. La stratégie des forces de l'ordre est simple : "harceler les plans stups en les détruisant physiquement par des opérations matinales", mais surtout en allant régulièrement "interpeller les guetteurs, vendeurs, et en remontant jusqu'aux nourrices", les personnes qui stockent chez elles des quantités importantes de drogue. 

"Restituer aux habitants les territoires que les trafiquants occupent"

Une présence et une action d'autant plus essentielles que les trafics se font au détriment des habitants, explique Patrick Longuet. Il faut "restituer aux habitants les territoires que les trafiquants occupent de façon scandaleuse. Ils créent une pression insupportable, la liberté d'aller et venir est même totalement bafouée dans certaines immeubles" par leur faute.