Corse coronavirus 1:23
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Caroline Baudry, édité par Pauline Rouquette
À cause du coronavirus, après un printemps catastrophique, les campings corses qui ne sont pas fermés pour l'été attendent encore les touristes. À Ajaccio, certains sont même totalement déserts. 
REPORTAGE

En France, le coronavirus continue de circuler et cela a des conséquences sur le tourisme. En Corse, après un printemps catastrophique, le secteur hôtelier est inquiet et les campings qui n’ont pas fermé pour l’été attendent encore les touristes. À Ajaccio, certains sont même complètement déserts.

"J’espère que ce sera mieux au mois d’août sinon je ferme le camping"

Propriétaire d’un camping, Michèle marche dans les allées, dépitée. À peine 30 personnes dorment ici ce week-end, contre près de 200 l’an dernier. "D’habitude c’est rempli", déplore-t-elle, au micro d'Europe 1. "J’espère que ce sera mieux au mois d’août sinon je ferme le camping", poursuit-elle. Dans les sanitaires, une douche sur deux est libre et le ménage est fait matin et soir pour s’adapter au contexte de l’épidémie. Des mesures qui, malgré tout, "ne font pas venir les gens".

À cause du Covid-19, les étrangers ne sont pas au rendez-vous cette année. Pour Michelle, la seule solution serait de baisser le prix des transports vers l’Ile de Beauté pour attirer les Français. 

"Ça nous arrange, mais c’est assez choquant"

Cyclistes habitués des campings, Romain et Arnaud sont tombés au bon endroit pour installer leur hamac. "On a l’impression d’avoir un emplacement de 600m²", disent-ils face au camping désert. "Il n’y a aucun camping-car autour de nous, aucune tente. Ça nous arrange plutôt, mais c’est vrai que c’est assez choquant".

Pour payer son personnel, Michèle compte désormais sur les locations de Mobil-Home, prévues en août pour quelques habitués.