SOS Amitiés 1:25
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Frédéric Michel édité par Olfa Ayed
Une des conséquences du confinement entamé le 17 mars en France, dans le cadre de la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus, est le sentiment de solitude, de détresse voire d’abandon ressenti par des milliers de Français. SOS Amitié a vu son nombre d'appels fortement augmenter. Europe 1 a interrogé des bénévoles.

Le confinement débuté le 17 mars dernier en France, en vue de limiter la propagation du nouveau coronavirus, a eu pour conséquence d'augmenter fortement le nombre d'appels reçu par l'association SOS Amitié. Des milliers de Français ressentent la solitude, la détresse voire l'abandon en cette période particulière.

"Tous les âges"

Partout en France, dans les 44 associations qui composent la fédération SOS Amitié les appels se multiplient, et le standard sature. Sans surprise, le coronavirus est le principal sujet des conversations. "Je n’ai même pas le temps de raccrocher. Il y a beaucoup de manifestations d’angoisse par rapport au devenir", témoigne Annie, une des bénévoles.Tous les âges sont représentés. "Le dernier appel que j’ai eu était un jeune garçon de 17 ans", souligne-t-elle.

Face à cette affluence téléphonique, les 1.700 bénévoles doivent s’adapter. "Nous, bénévoles, sommes aussi confinés donc il a fallu qu’on s’organise. En période habituelle en semaine nous avons entre 6.000 et 8.000 appels. On est sur une pente qui va nous amener à 10.000 dans les tous prochains jours", explique Jean-Jacques Pirez, président de SOS amitiés Paris île de France.

Si vous vous sentez seul ou que vous avez besoin de parler, le site internet de SOS Amitié propose un chat ou un numéro de téléphone national : 09 72 39 40 50