À Saint-Malo, le masque est obligatoire entre 11 heures et 18 heures depuis ce jeudi, et au moins jsuqu'à la fin du week-end de la Pentecôte. 1:13
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Nicolas Feldman, édité par Ugo Pascolo avec AFP
Pour éviter une fermeture des plages et faire vivre l'économie locale, le maire de Saint-Malo, Claude Renoult, a décrété le port du masque obligatoire dans la cité corsaire dès ce jeudi pour tout le week-end de l'Ascension, et celui de la Pentecôte. 

"La solution du masque obligatoire s'est imposée." Alors qu'il a rouvert les plages de Saint-Malo le week-end dernier, le maire Claude Renoult s'est heurté à un problème : "un pic de fréquentation le dimanche après-midi" sur les bandes ensablées, mais aussi dans les rues de la cité corsaire. Un afflux de personnes incompatible avec les mesures sanitaires de rigueur en pleine crise du coronavirus.

Masque obligatoire sur les plages et dans la cité corsaire

Claude Renoult a donc décider d'imposer dès ce jeudi le port du masque obligatoire entre 11 heures et 18 heures. Une mesure qui s'applique aussi bien au week-end de l'Ascension qu'à celui de la Pentecôte, dans une semaine. Mais malgré la contrainte, "les règles sont bien respectées sur les plages et dans la vieille ville", assure au micro d'Europe 1 l'édile. Si "certains n'ont pas de masque sur le nez, mais dans la poche, ils finissent par le porter", ajoute-t-il. "On fait de la pédagogie et je pense que c'est globalement bien accepté."

Une façon de faire vivre l'économie locale

Malgré tout, les policiers municipaux patrouillaient dans les rues de Saint-Malo pour s'assurer du respect de cet arrêté, tandis qu'un crieur de rue déguisé en pirate rappelait les règles de distanciation. Outre le port du masque, d'autres mesures ont été mises en place, comme un sens de circulation pour éviter les croisements de personnes sur les remparts de la cité.

Au-delà de l'aspect sanitaire, ces mesures sont également une façon pour le maire de préserver l'économie locale et d'éviter des contraintes plus strictes, alors que plusieurs plages bretonnes ont été fermées mercredi à la suite "d'incivilités" commises lors du premier week-end de déconfinement