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13-Novembre : le récit d'une journée d'hommages, dix ans après les attentats

Alexandre Chauveau (du service politique) - Mis à jour le . 1 min
Du Stade de France au Bataclan, en passant par les terrasses, le chef de l'État a multiplié les hommages dans une atmosphère de recueillement.
Du Stade de France au Bataclan, en passant par les terrasses, le chef de l'État a multiplié les hommages dans une atmosphère de recueillement. AFP / © Ludovic MARIN / POOL / AFP

Ce jeudi, alors que cette date marquait les dix ans des attentats du 13-Novembre, le président Emmanuel Macron s'est rendu sur l'ensemble des sites visés par les terroristes. Les hommages se sont multipliés, dans une atmosphère de recueillement.

Une journée pleine d'émotions. Ce jeudi marque les dix ans des attentats du 13-Novembre, où 132 personnes ont perdu la vie à Paris et dans la région parisienne. Tout au long de la journée, Emmanuel Macron s'est rendu sur chacun des sites visés par les terroristes il y a dix ans. Du Stade de France au Bataclan, en passant par les terrasses, le chef de l'État a multiplié les hommages dans une atmosphère de recueillement. 

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"Mon père aimait la vie"

À chaque fois, le même rituel : la lecture d'une plaque commémorative où figurent les noms des victimes, un dépôt de gerbe et une minute de silence. Au Stade de France, premier lieu touché le 13 novembre 2015, Sophie Dias a rendu hommage à son père Manuel, première victime des attentats, tué lors de l'explosion du premier commando terroriste.

"Mon père aimait la vie, il croyait en la liberté, en la joie simple d'être ensemble, de partager des moments précieux avec les siens et nous a inculqué les valeurs de la République. C'est cela que la haine a voulu détruire. Mais c'est cela justement que nous portons aujourd'hui", a-t-elle déclaré, très émue.

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Tout au long de la journée, Emmanuel Macron a enchaîné les hommages aux côtés des acteurs politiques de l'époque, réunis pour l'occasion : François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve notamment. Devant le Petit Cambodge, le Carillon, la Bonne Bière, le Comptoir Voltaire, la Belle Équipe puis le Bataclan, l'ambiance est lourde. 

Le protocole a pris du retard car le chef de l'État s'est attardé auprès des familles de victimes ainsi que des agents de la BRI avant de se rendre place Saint-Gervais, où il s'est exprimé lors de la grande cérémonie d'hommage.