Tous les adultes peuvent en théorie se rendre dans un centre de vaccination pour recevoir une première injection. 1:28
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Alexandra Sirgant, édité par Antoine Terrel , modifié à
Depuis ce mercredi, toutes les personnes de plus de 18 ans peuvent réserver un créneau pour le lendemain dans les centres ayant des rendez-vous non-pris. A Paris, devant le vaccinodrome de la Porte de Versailles, de nombreux jeunes se trouvaient donc dans la file d'attente.
REPORTAGE

En France, la campagne de vaccination contre le coronavirus continue de s'accélérer, et bénéficie d'un nouvel élargissement. Depuis mercredi, les plus de 18 ans sans comorbidité peuvent en théorie se rendre dans un centre de vaccination pour recevoir une première injection de vaccin, dans le cadre de créneaux ouverts pour le jour-même ou le lendemain et non occupés. Et à Paris, de nombreux candidats au vaccin faisaient la queue devant le vaccinodrome de la Porte de Versailles, à Paris, où Europe 1 a tendu son micro. 

Dans la file d'attente, on trouve un peu de tous les âges, des personnes de 50 ans, mais aussi beaucoup de jeunes. Parmi elles, Lila, 23 ans, est très soulagée d'être là. Elle vient de recevoir sa première doses du vaccin de Pfizer. "Je suis très contente et je vais dire à tous les gens autour de moi de se faire vacciner", réagit-elle au micro d'Europe 1. "Je vais pouvoir aller en terrasse un soir, voir plus de deux personnes et quand même pouvoir rentrer chez moi voir ma mère sans être dans l'angoisse, si elle tousse, le lendemain, de me dire que c'est moi", confie la jeune femme, soulagée. 

Les créneaux disponibles sont rares

Mais d'autres ont eu beaucoup plus de mal à trouver des créneaux sur Doctolib, comme Quentin, 27 ans, rencontré devant le centre. Concentré sur son téléphone, à la recherche de doses, il a décidé de tenter sa chance en venant directement sans rendez-vous, mais sans succès. "Je me suis dit qu'en arrivant sur place, j'aurais plus de chance, mais finalement, les créneaux de rendez-vous partent très vite sur Doctolib, il n'y a jamais de place", explique-t-il. 

"Je suis un peu dépité... Je ne n'ai pas non plus envie d'attendre hyper longtemps, surtout que je sais que comme tous les vaccins, il y a un temps pour que le corps se remette, donc, si je suis un peu patraque et que je suis obligé de poser un jour de congé, ça ne m'arrange pas du tout, alors qu'aujourd'hui, j'étais off, c'était un peu l'idéal. Mais on n'a pas toujours ce qu'on veut", dit-il encore. En attendant, pas question pour Quentin d'attendre le 15 juin. Il reviendra chaque jour tant qu'il n'est pas vacciné.