Vendredi la région Grand Est totalisait 1.178 décès liés au coronavirus (photo d'illustration). 1:15
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Arthur Helmbacher
Dans le Grand Est, région particulièrement touchée par l'épidémie de Covid-19, les soignants comment à sentir l'approche du pic épidémique. Les autorités sanitaires estiment que celui-ci pourrait être atteint autour de mi-avril.
REPORTAGE

Enfin une lueur d’espoir pour les soignants en charge des malades du coronavirus. Les urgentistes du Grand Est l’ont perçu les premiers : après des semaines de combat, mardi et mercredi, ils ont constaté qu’il y avait une légère baisse des admissions de nouveaux patients. Ce week-end, les réanimateurs de la région commencent à voir le bout du tunnel eux aussi. D’une dizaine de sorties de réanimation par jour ces derniers temps, on est passé à 30 désormais. 

"Dans beaucoup des hôpitaux de la région, on est sur le fil du rasoir, on ne voit donc pas forcément la fin des difficultés", remarque Christophe Christophe Lannelongue, le patron de l’Agence régionale de santé du Grand Est. "Mais il faut avouer que l’évolution dans la réalité nous démontre qu’on arrive au turning point."

1.178 décès rien que dans la région Grand Est

Les autorités sanitaires locales envisagent une sortie de crise et un pic épidémique entre le 10 et le 25 avril, selon son modèle mathématique. Il y a encore une dizaine de jours d’efforts à venir considérables.

L’annonce était d’autant plus attendue que la région a été particulièrement touchée par la pandémie de Covid-19. Vendredi, on y dénombrait 1.178 décès, alors que 4.657 personnes y sont toujours hospitalisées pour Covid-19, dont 949 sont placées en réanimation.