Coronavirus : début du démontage de l'hôpital militaire de campagne de Mulhouse

L'hôpital militaire avait été installé à Mulhouse au début de l'épidémie (photo d'archives).
L'hôpital militaire avait été installé à Mulhouse au début de l'épidémie (photo d'archives). © SEBASTIEN BOZON / AFP
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Europe 1 avec AFP
L'hôpital avait été installé sur un parking de l'hôpital civil de la ville, alors que l'établissement était saturé face à l'afflux de patients souffrant du coronavirus, fin mars. La situation s'est depuis sensiblement améliorée dans le Haut-Rhin, l'un des principaux foyers épidémiques du Covid-19 en France. 

L'hôpital de campagne des armées installé sur un parking de l'hôpital civil de Mulhouse pour l'aider à faire face à l'afflux de patients souffrant du Covid-19 a commencé à être démonté vendredi, a-t-on appris samedi auprès de l'armée.

 

Une situation sensiblement améliorée

"Nous avons déséquipé la travée 1, qui correspond à un module de 10 lits de réanimation de l'Equipement Militaire de Réanimation (EMR) du Service de santé des armées, le démontage est encore en cours", a indiqué à l'AFP le lieutenant Lucie. Cet hôpital de campagne d'une capacité initiale de 30 lits avait accueilli son premier patient le 24 mars, alors que les services de réanimation du Groupe hospitalier régional de Mulhouse Sud Alsace (GHRMSA) étaient saturés.

La situation s'est depuis sensiblement améliorée dans le Haut-Rhin, l'un des principaux foyers épidémiques en France, et l'hôpital prépare aujourd'hui "son plan de sortie de crise", selon un communiqué diffusé vendredi. Le nombre d'appels au Samu est ainsi passé le 15 avril pour la première fois depuis sept semaines en-dessous du seuil des 500, ce qui équivaut à un retour à la normale, souligne le communiqué.

 

 

De gros renforts toujours nécessaires

Depuis le début de l'épidémie, le GHRMSA a pris en charge plus de 1.800 patients en lien avec le Covid-19 et 465 d'entre eux sont décédés. En dépit de la présence de l'EMR, 163 patients du GHRMSA ont dû être transférés vers d'autres hôpitaux, parfois à l'autre bout de la France ou dans les pays frontaliers.

Malgré l'amélioration de la situation, l'hôpital souligne qu'il continue à avoir de gros besoins de renforts, essentiellement d'infirmiers et d'aides-soignants, alors que son personnel est épuisé et que les arrêts maladie se multiplient.