Le flou demeure pour les 700 000 candidats au baccalauréat. 1:14
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Pauline Jacot éditée par Coline Vazquez
Jeudi soir, le Premier ministre a évoqué une réorganisation du baccalauréat qui ne pourra pas se tenir dans des conditions normales pour cause de confinement. "De bonnes pistes", juge Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du SNES-FSU, premier syndicat du secondaire au micro d'Europe 1. 

Le confinement ne va pas prendre fin tout de suite. C’est du moins ce que le Premier ministre Edouard Philippe a laissé entendre lors de son intervention sur TF1, jeudi soir. Mais cette éventuelle prolongation du confinement au-delà du 15 avril ne résout pas la question que se posent les plus de 700.000 candidats au baccalauréat, qui ont appris qu’il ne pourra pas se tenir dans des conditions normales. La validation de l'examen se fera très certainement sur la base des résultats du contrôle continu des deux premiers semestres avec, peut-être, une épreuve complémentaire organisée fin juin.

Ce sont "de bonnes pistes", juge Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du SNES-FSU, premier syndicat du secondaire, interrogée sur Europe 1. "C'est vrai qu'on est dans une situation sanitaire assez exceptionnelle. On ne sait quand pas le confinement va se terminer, ni comment va se faire le déconfinement, opération encore plus sensible dans l'éducation nationale. On sent clairement que les préoccupations sanitaires des élèves et du personnel éducatif ont guidé cette décision du gouvernement", se réjouit-elle.

Elle espère toutefois que cette situation exceptionnelle ne sera pas vectrice d'inégalité : "Il nous semble aussi qu'il faudra des garde-fous pour garantir l'égalité de tous les élèves, notamment par des jurys extérieurs à l'établissement qui étudieront les notes des élèves". Le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, devrait s'exprimer sur ce sujet vendredi matin.